10 mois la tête en bas

10 mois la tête en bas

Le retour

 

 

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

 

8 mois après mon retour en France, il était temps que j'écrive ce dernier article.

 

 

 

Mon dernier mois en Australie, après le safari et les examens, c'était très bien passé. On n'avait plus vraiment cour – seulement deux jours pour corriger les exams et puis des activités organisées par l'école.

 

Juste après les exams nous avions un petit camp réservé au yr11 qui avait pour but de nous préparer à yr12 (la terminal). Ce petit camp de 3 jours (du lundi au mercredi) s'est super bien passé, ça m'a permis de vraiment profité de mes amis australiens une dernière fois et puis de me lier d'amitié avec de nouvelles personnes – car même si on connait les prénoms de tout le monde on n'a pas toujours l'occasion de vraiment leur parler. C'était dommage qu'ils aient mis ce camp en fin d'année car ça m'aurait aidé en début d'année à rencontrer des gens. Mais bon. On a fait plein d'activités, des jeux, des meetings avec des conseillers d'orientations ou autres, des ballades, et puis on a eu pas mal de temps libre. C'était vraiment génial.

 

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Photo pas très jolie prise pendant le petit déjeuner

 

Après le mini camp, on a eu deux jours de cours pour nous rendre les exams, où l'ambiance était vraiment à la détente. Si vous voulez mes notes aux examens les voilà : 50% en maths, 53% en physiques (j'en suis très contente, la moyenne était de 50%!), 57% chimie, 63% anglais (!), 70% média (!!) et 77% biologie (!!!).

 

Puis le vendredi soir on a eu Mocktail Party, un espèce de bal avec que les yr 11, où nous devions nous habiller que avec des habits provenant de friperies (Olivia m'avait fait acheter deux robes – 5$ les deux). Les profs étaient aussi invités. On avait droit à plein de cocktail sans alcool, et puis de la musique, et un défilé a été organisé pour voter pour le et la meilleur(e) habillé. C'était super.

 

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Puis les vacances ont commencé, interrompu le mercredi soir par Speech night, la soirée des remises des diplômes, où tout le lycée est présent et on donne leur diplôme à tous les yr12 (terminal), ainsi que des prix à certains yr11 et on dit qui seront les déléguées et autres rôles importants (head of boy et head of girl, captain of houses, captain of sport, art, debating, music… et les prefects (les préfets)) l'an suivant. Durant cette soirée nous avons donné un cadeau au directeur de l'école avec Lisa et lui nous a remis un diplôme bien encadré : "Certificate of completion AFS exchange programm".

 

A la fin de la soirée c'était le temps des adieux, j'allais revoir la plupart de mes amis les jours à venir mais pas tous et puis les profs non plus. J'ai eu donc droit à de grandes accolades, venu de profs et d'élèves, quelques larmes des plus émotionnelles, et puis plein de vœux de bonheurs. Pour ma part je ne réalisais pas vraiment ce qui se passait.

 

 

S'en est suivit quelques jours de vacances, où j'allais en ville avec des amis ou à la plage, ou encore en train de faire du paintball, du bowling, ou bien simplement en train de profiter d'Olivia et de ma famille australienne et dire au revoir (aux grands parents par exemple. J'en ai pas parlé beaucoup mais ils étaient vraiment super). J'en ai aussi profité pour faire un bilan de l'année avec ma famille d'accueil et écrire une lettre de remerciements (car c'est toujours plus facile de l'écrire et de laisser la lettre dans la chambre que de le dire en face).

 

 

Et puis mes parents biologiques sont arrivés. Ils étaient passés par Sydney avant d'arriver à Perth et louer un camping-car et conduire jusqu'à Albany.

Ils sont arrivés le dimanche 13 décembre, à 16h30. Le matin mes grands-parents australiens étaient venus pour fêter l'anniversaire de Grandpa, et j'avais dû leur dire au revoir.

 

Papa et Maman sont donc arrivés avec leur gros van dans le jardin, je suis sortie dehors les accueillir avec – incroyable ! – une robe. C'est pas trop le genre de la famille de se faire de longues embrassades, donc même après 10 mois sans se voir ce fut assez rapide.

Ils ont donc rencontré ma famille australienne, moi je ne comprenais pas trop : d'un côté mes parents australiens, de l'autre mes parents français. Ça m'embrouiller l'esprit du coup je restais avec Olivia. Puis, alors que Gavin restait pour cuisiner, Anna, Olivia et moi sommes allées faire visiter GSG (l'école) à mes parents, puis le camping en face de l'école où il y a toujours plein de kangourous sauvages.

 

On a eu un gros dîner durant lequel mes parents ont donnés tous les cadeaux qu'ils avaient amené aux Riches. A la fin du dîner, alors que mes quatre parents discutaient ensemble, je suis allée une dernière fois rejoindre Olivia dans sa chambre, comme j'en avais pris l'habitude durant l'année, afin de profiter encore un peu de ma sœur australienne.

 

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Désolée Maman tu fais une tête bizarre

 

 

Le lendemain matin, Anna doit partir travailler, je lui dit donc au revoir tôt. Ce ne sont pas des adieux très chaleureux, assez banaux au final. Je ne m'attendais pas à autre chose, mais ça fait quand même bizarre. 

 

Avec Olivia et les parents, on est allé à Nanarup Beach, la plage où je m'étais rendu lors de ma première journée à Albany. Après un petit plouf dans l'eau encore assez fraiche, on est retourné à la maison où Gavin nous a rejoint (lui aussi avait dû passer au lycée pour régler quelques papiers, c'est pour ça qu'il ne nous avait pas suivi à la plage). Je mis mes affaires dans le camping-car (tout ce qui ne rentre pas dans ma valise va dans celle de maman), vérifia que ma chambre était bien rangée, que je n'avais rien oublié. Puis je dis au revoir à Gavin – cette fois ci j'ai eu droit à une vrai accolade chaleureuse, et avec Olivia et mes parents nous sommes partis direction Albany.

 

Là-bas on retrouvait mes meilleurs amis dans un café pour avoir un brunch. Ils m'ont offert un pull avec marqué Albany dessus. On s'est ensuite baladé tous ensemble dans York Street, la rue principale d'Albany. Après avoir passé 2 heures à parler, il était venu le temps de dire au revoir. Ce fut terrible et long, surtout avec Olivia. Je n'arrivais pas à la laisser. On n'osait pas pleurer réellement mais les larmes étaient quand même présentes au coin des yeux.

 

Il devait être 13h30 quand on a commencé à conduire vers Denmark, une petite ville voisine, où Eliza (une très bonne amie du lycée) m'attendait. Elle nous a fait visiter la ville et ses alentours, puis on l'a déposé à sa maison où je lui ai dit au revoir à son tour. C'était la dernière personne à qui je devais dire au revoir.

On s'est arrêter pour la nuit à Parry's Beach, dans un camping très mignon, près de Denmark.

 

 

Pendant 4 jours après ça on a voyagé ensemble, dans notre camping-car. On a fait le tour de la pointe du sud-ouest australien, passant le premier jour par la Giant Valley (remplit d'eucalyptus géant), puis Margaret River et enfin Prevelly pour passer la nuit. Le lendemain petit détour par Cave Road, afin de visiter Lake Cave (une cave avec un lac, 60m sous la terre, comportant une table créé par l'érosion de l'eau), puis direction Busselton, avec sa grande jetée de 14km et son aquarium. Après la nuit on a conduit le long de notre dernière ligne droite : direction Perth. On y a passé l'après-midi, où j'ai pu leur faire visiter cette ville où j'étais allé de nombreuses fois.

 

 

On a passé la matinée du 18 décembre à réordonner les sacs pour l'avion: Papa s'apprêtais à passer quelques jours le long de la barrière de corail, de l'autre côté de l'Australie, alors que Maman et moi allions rentrer en France. Heureusement qu'elle était là pour prendre dans sa valise tous mes souvenirs.

 

On a retrouvé à l'aéroport vers 14h Lisa (l'allemande) et sa famille d'accueil, qui revenait d'une semaine à Sydney. Elle a beaucoup pleurée quand elle a dit au revoir à sa famille, c'était triste.

Dans l'avion, j'étais entre ma mère et Lisa. On a passé notre temps (soit 10 heures de vol) à parler, regarder des films et dormir. On est arrivé à Abu Dhabi, il était 1h30 du mat dans ma tête. C'était l'heure de la séparation avec Lisa, après l'avoir amené à son terminal. On était tellement pas réveiller qu'aucune des deux ne réalisait rien, du coup on s'est dit au revoir en rigolant.

 

Les 6 heures de vol d'Abu Dhabi à Paris se sont écoulées plus vite, car j'ai beaucoup dormis. Alors que dans ma tête on était le 20 décembre à 9h du mat, il s'est avérer qu'en réalité nous étions le 19 décembre à 16h.

 

On a enchainé avec un autre avion pour Toulouse, ce qui fait qu'après 30 heures de voyage nous avons atterrit, enfin de retour dans mon ancien chez-moi. A peine arrivée, complètement décalée, que j'ai entrevu dehors de la zone où on récupère nos sacs deux individus étranges portant une immense pancarte "ELISE LA + OUFFISSIME DES SISTERS" et gueulant pour qu'on les remarque. Moi, rouge d'embarra, les larmes aux yeux, je me cachais derrière Maman qui m'a fait: "Vas les voir, je récupère les sacs". Car bien évidemment, ces deux bizarres personnages n'étaient personne d'autre que mon grand frère et ma grande sœur français.

 

Une fois passé le portail de mon jardin, j'ai vu au bout ma tante qui m'attendait avec une banderole "Bienvenue Elise !"

 

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Et dans la maison, cachés dans l'escalier, 8 de mes amis français m'ont crié "SURPRISE" au visage. Ils avaient apporté du pain, des chocolatines et du fromage. J'étais aux anges.

 

 

 

Les jours qu'on suivit j'ai dormis, j'ai rangé mes affaires, redécoré ma chambre avec mes souvenirs, et puis Noël est arrivé avec tous les cousins et la famille. Ca me faisait plaisir de les voir. Mes amis aussi. Par contre j'ai dû bosser, car, n'ayant pas redoublé, j'avais 8 mois de cours à rattraper, donc 4 mois de première S.

J'ai pu revisiter ma ville, Toulouse, constaté de tous les petits changements et les plus gros, et sentir à nouveau cette atmosphère tellement propre à cette ville rose.

 

 

AFS vous prépare très bien au choc culturel que l'on a en arrivant dans le pays d'accueil, mais ils pensent moins à préparer au choc culturel lors du retour dans le pays. Ou peut-être qu'ils le font mais je ne les avais pas aussi bien écouté, je ne sais plus.

 

Quoi qu'il advienne, il y a vraiment un choc culturel lors du retour. La facilité à se réadapter à la vie d'avant est déconcertante quand on sait à tel point c'est difficile de s'adapter dans une autre culture.

J'avais oublié comment on fait pour vivre à la française, tout semblait quelque part nouveau et étranger. J'essayais de retrouver complètement ma vie d'avant, sauf que je n'y arrivais pas, ma vision étant trop différente.

Ne plus avoir à faire l'enfant parfaite m'a aussi fait étrange. Je me suis rendu compte à tel point en Australie je faisais des efforts tout le temps pour ne pas gêner ma famille d'accueil, et redevenir une ado normale m'a fait tout drôle, et quand j'en ai parlé à mes parents ils ont rigolé et m'ont dit qu'à eux ça ne les déranger pas que je ne sois pas parfaite mais juste moi-même.

 

 

Le retour à l'école fut assez difficile aussi. Rattraper les cours, bosser beaucoup pour ne pas toujours bien réussir (quoi que ça c'était habituel en Australie), retrouver le système scolaire français tellement différent de celui australien, et puis se retrouver avec des élèves français de mon âge, tout ça m'a vraiment fait un choque. Je me souvenais à tel point c'était différent mais j'avais oubliée comment le vivre.

 

Les gens de ma classe étaient tous très sympa, mais j'avais du mal à m'identifier à eux et à avoir des atomes crochus, même si ça s'est amélioré avec certains d'entre eux et avec le temps. J'ai aussi pu contacter que certains de mes anciens amis avaient vraiment changés et qu'ils n'étaient plus que de vagues connaissances qu'on ne reconnaît plus.

 

Mais j'ai avant tout eu le plaisir de voir que mes vraies amitiés étaient toujours aussi fortes et présente. Et puis au milieu de tout ce bazar, tout ce changement, le seul endroit qui n'avait pas changé dans le fond et dans ma vision de le voir, c'était les scouts. Une vraie bouée de sauvetage. Des gens supers avec de vrais projets concrets, quoi de mieux?

 

 

A présent cela fait pile 8 mois que je suis rentrée. Que le temps passe vite !

Au niveau scolaire, ça va, j'ai tout bien rattrapé, avec 14 de moyenne général au 2e trimestre et 16 au 3e, je ne redouble pas. J'ai aussi eu de bonnes notes au bac, ce qui est un soulagement.

Pendant les vacances j'ai revu Lisa, une amie allemande qui avait comme moi vécu un an en Australie, et puis Laura, une italienne que j'avais accueilli pendant 3 mois avant de partir en Australie. J'ai aussi eu un camp scout de 3 semaines au Pays Basque, qui était extra.

 

 

J'ai animé il y a quelques semaines un week-end AFS, pour la première fois je suis passée de l'autre côté, non plus en tant que jeune mais en tant que bénévole. C'était super intéressant de voir comment étaient les jeunes, accueillis et partants. C'est à vrai dire assez ironique le fait que je les appelle "jeunes" alors que la plupart ont mon âge voir plus âgé.

Je continue à m'impliquer le plus possible avec AFS, j'ai d'ailleurs prochainement un week-end de formation, la SuperF, qui se passe à Paris.

 

 

Si je devais refléter mes 10 mois à l'étranger à présent, en quelques lignes, je dirais que c'était vraiment super, que j'ai beaucoup apprit, et que  tout s'est passé au mieux.

Quoi qu'il en soit c'était une année très riche. Riche en émotions, riche en enseignements, riche en diversités, riche de rencontres, riche d'amitiés, riche de souvenirs.

Je garde un très bon contact avec Olivia et mes meilleurs amis australiens, ainsi que parfois avec deux de mes profs et d'autres amis.

 

Parmi les grands changements qui ont opérer sur moi durant mon année, il y a d'abord ma timidité, qui a disparu en très grande partie. Particulièrement lorsqu'il s'agit de parler en public – je n'ai plus aucun mal ni honte. C'est drôlement pratique. Et puis j'arrive d'avantage à prendre du recul sur qui je suis, ce que je fais, et aussi sur les autres qui m'entourent.

 

Enfin bref. Voilà ce qui s'est passé pendant mon année Australienne.

Ce blog est à présent terminé. Il restera encore ouvert pendant quelque temps je pense.

N'hésitez pas à me contacter si vous voulez plus de détails.

Merci d'avoir lu cet article et les autres, navrée des fautes d'orthographes faites tout le long du blog et des anglicismes.

 

A bientôt peut être pour un autre blog à l'autre bout du monde !


25/08/2016
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Safari partie 2 (il était temps)

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

 

Tout d'abord, DESOLEE de n'avoir publier aucun articles depuis 6 mois, mais j'étais quelque peu occupé depuis la fin du safari...

Bref, j'explique tout cela prochainement dans un dernier et ultime article, en attendant voilà la suite :

 

 

JOUR 4: Nous sommes restés au même endroit pendant quelques jours – là où nous avions fait une balade qui aurait pu mal finir. Nous restions là-bas car c'était tout prêt (1 heure) du parc naturel Karajini. Ce parc fait  6 274 km² (merci google). Il est composé de plein de falaises creusées par l'eau au fil du temps et donc de plein de cascades et de piscines naturelles.

Nous avons passé la première journée à marcher, sac sur le dos. Après un peu plus d'une heure de marche, nous arrivions à notre première piscine. On s'empresse de s'y baigner. L'eau était glacée, ça faisait du bien. Le bassin était assez grand, mais surtout très profond, sauf tout autour du bassin où il y avait une plateforme où on pouvait avoir pied. Sauf que cette plateforme était très glissante et s'arrêté d'un coup net, nous avons donc eut de magnifiques combats pour essayer de se faire tomber les uns les autres.

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Il y avait deux groupes de français: un couple et un groupe de hipsters (définition donné par L'internaute: Le terme hipster est employé pour décrire une personne d'une vingtaine d'années qui se tient au courant et suit les dernières tendances de la mode, qui fréquente les lieux branchés, généralement de façon ostentatoire. Le hipster de 2015 est écolo, a une barbe, une chemise à bouton, des vêtements de couleurs beige ou rouge bordeaux de préférence, et puis des tatouages. Et un bonnet s'il ne fait pas plus de 35°C). J'ai bien sur profité de leur présence pour pratiquer un peu ma langue maternelle. Nous avons revu ces deux groupes 3 fois durant la même journée, et puis le couple encore une autre fois le lendemain. Pourtant je vous promets que le parc est grand !

 

Après cette petite pause, nous avons encore marché une heure pour se rendre à une autre piscine. Un très grand bassin, avec deux mini-cascades, et une eau bleue turquoise à en rêver. Et une fois encore c'était profond, donc personne ne pouvait avoir pied nulle part. Des personnes avaient installés un petit chemin en bois pour se rendre prêt de l'eau et une échelle. J'ai entendu pas mal de personne désigner cet endroit comme un mini paradis, et ils n'ont pas vraiment tort.

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Puis nous avons un petit peu marché pour se rendre à une troisième piscine. Une piscine en longueur, pas trop profonde, et entre deux immenses cascades. Une fois encore l'eau était magnifique, bien que moins turquoise que la précédente.

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Après nous avons montés de très long escaliers pour remonter en haut de la falaise et marchons jusqu'au bus que Terry était allé chercher pour nous (car même s'il est toujours grognon, Terry reste quelqu'un de gentil).

 

JOUR 5: Nous sommes retournés à Karajini, à d'autres gorges. On a marché une heure en bas de falaise jusqu'à arriver devant ce qu'il semble un cul-de-sac. Mais en réalité il y avait une petite fissure tout le long du mur, large d'environ un mètre (un peu moins par moment) et avec un petit ruisseau coulant à nos pieds. C'était très glissants et nous devions nous aidé des parois pour avancer.

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A la fin de cette fente il y avait un bassin d'eau. Les pierres étaient aussi très glissantes et il a donc était difficile de sortir de l'eau. L'endroit était complètement ombragé ce qui rendait l'eau encore plus froide. Le bassin était profond mais le niveau d'eau n'était pas à son maximum: il avait fait chaud durant l'année.

 

Nous sommes sortis et reprit le bus pour se rendre à un autre endroit. Nous avons descendu une dizaine de minutes avant d'arrivé à une rivière, pas très profonde, qui –au bout du dizaine de mètres- s'enfonce entre les falaises. Sous les conseils de Terry nous avions emmené nos matelas gonflables. Et Terry nous avait même autorisés à nager jusqu'aux falaises et à escalader un peu afin de sauter. On s'est beaucoup amusé.

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Après ça nous sommes rentrés au camp, tous complètement épuiser.

 

JOUR 6: Changement d'endroit, donc beaucoup de bus. 600km. Nous allons à Coral Bay (La Baie des Coraux). Le camping se trouve sur une bande de terre entre l'océan et la baie, 10 minutes à pied des deux. Nous allons rapidement nous baignés dans la baie (dont le bleue est à rêver) puis passons une soirée tranquille, jouant aux cartes. Quelques couples commencent à se former dans le groupe.

 

 

JOUR 7: Nous sommes divisés au hasard en deux groupes. L'un fera le tour en bateau à 8h15 et l'autre à 10h15. Je suis dans celui de 10h15. Nous nous sommes donc baladés avec mon groupe le long de la baie, en attendant notre tour.

Le bateau du tour avait une plaque de verre au milieu de sorte qu'on puisse voir en dessous du bateau. La dame du tour nous explique que les coraux de cette baie sont beaucoup plus jeunes que ceux de la grande barrière de corail et moins colorés car ce n'est pas le même type d'environnement.

(j'ai perdu les photos que j'avais prise avec ma gopro ce jour-là)

 

 Puis elle nous a donné un masque, un tuba et des palmes, et plouf, nous voilà dans l'eau. Nous avons passé une heure dans l'eau, à se balader autour du bateau.  Il y avait pas mal de poissons colorés, des poissons perroquets, des raies (entre 25cm et 1m de long), des sèches, etc… Et puis une tortue. De 1m30. Verte. C'est le nom de cette variété de tortue : Green Turtle, Tortue Verte.  Je ne l'ai malheureusement pas vu quand on nageait – j'ai appris qu'elle était là une fois sur le bateau – mais nous l'avons vu en dessous du bateau un peu après.

 

Nous avons eu un gros déjeuner, puis une bonne sieste, puis un petit jeu de volleyball sur la plage, et enfin avec quelques amis nous sommes partis à la recherche de la baie des requins. C'est une des plages de la baie où les requins font naitre leurs petits. Après une heure de marche nous y sommes, mais il est déjà tard dans l'après-midi et la plupart des requins sont partis chassés. Nous voyons néanmoins trois bébés requins, d'environ 1 mètre de long, et puis beaucoup de raies.

 

Avant le diner nous partons tous admirer le coucher de soleil. Le soleil se couche à l'Ouest, et donc du côté de l'océan et non de la baie, ce qui fait que le vent était très fort et nous étions tous aveuglés. Nous avons tous fait une ligne derrière Marcus, le danois, qui fait 1m92, afin de nous protégés.

Comme toujours Martina a pris un selfie, que voilà:

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Je suis au fond à gauche.

 

JOUR 8 : Toujours et encore du bus. On remarque que la chaleur a commencé à monter ses derniers jours, ça s'approche des 35°C, température plus habituelle pour la saison.

On s'arrête dans une petite ville où on doit acheter notre propre déjeuner, nous pouvions donc nous libérer des sandwichs ! Sauf que tout était fermé donc on a acheté de quoi faire un sandwich à la seule épicerie ouverte. Super !

On est enfin arrivé à Monkey Mia, aussi nommé la Bai des Dauphins. Nous campions dans un camping, à la belle comme toujours. C'est un camping normalement complètement bondé pendant la saison touristique, mais complètement vide au moment où nous y étions. Pour vous dire à tel point il est touristique : il y a une grande piscine et un bain à bulle donnant sur la plage de sable blanc et la mer bleue turquoise.

On s'est d'abord baigné, puis on a mangé et regardé le coucher de soleil et joué aux jeux de cartes, comme d'habitude.

 

JOUR 9 : Monkey Mia est connu pour ses dauphins sauvages. Ils viennent dans la baie, et savent que tous les matins des humains sont là pour les observer et donner quelques poissons (le nombre de poisson est soigneusement gérer par les vétérinaires du centre). On les a donc regardé, et puis des volontaires ont été choisi pour donner à manger (malheureusement je ne fus pas parmi les heureux élu).

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Après on s'est baigné, d'abord dans la baie puis dans le bain à bulle.

Après manger on reprend le bus ! Comme ça nous avait manqué ! On s'arrête à Shark Bay Park, un 'aquarium / réserve naturelle' spécialisé dans les requins. On y a donc vu plein de types de requins, des gros, des petits, des moches, des encore plus moches, et on les a même vu en train d'attaquer un poisson mort. On a aussi vu némo, des poulpes, et puis le monsieur nous a expliquer que les serpents d'eau étaient les serpents avec le poison le mortel, capable de tuer un éléphant en quelques secondes. Et puis bien sûr il nous disait cela en tenant dans ses mains un serpent d'eau : "Mais ils sont aussi facilement apprivoisable et très dociles". Mouais, j'aurais un peu peur quand même.

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Le soir on s'arrête au milieu de rien. Enfin plus précisément au milieu du bush, mais le bush c'est tellement vide (des arbres morts et de la poussière rouge, red dust), que 'rien' pourrait presque le définir.

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Et on devait y passer la nuit. Pas de toilettes, pas de douches (de toute façon ça n'aurait servi à rien : il suffit d'un petit coup de vent pour être complètement rouge de poussière et il fait tellement chaud qu'on transpire 5L d'eau en 5 minutes. Enfin en journée, parce que la nuit il faisait bien plus frais), que le bus et nous. Un peu comme à la scout, mais plus hardcore dans le sens où on n'avait même pas de point d'eau près de nous (à part les réserves du bus).

Après diner, on fit un feu de camp (avec plein de jerrican d'eau à côté, on sait jamais), et après avoir regardé un magnifique couché de soleil, on admira pendant de longues heures le magnifique ciel étoilé qui s'élever au-dessus de nos têtes.

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JOUR 10 : Après avoir fait une sieste général dans le bus, on arrive à Kalbarri. On s'arrête à la falaise, pour voir la fameuse "window", un encadrement de rocher qui forme une 'fenêtre', et juste derrière se trouve la rivière et les falaises. Ses falaises sont plus jeunes de celles de Karajini, mais jolies quand même.

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Comme il faisait bien bien bien chaud, une pause 'plouf' s'imposait, et nous nous sommes donc arrêté pres de la lagune pour faire plonger dans l'eau à partir d'un quai.

Après la petite pause plouf, on arrive à l'endroit où nous nous apprêtions à passer nos dernières nuits tous ensemble : un petit campus avec des bungalows (ce qui veut dire : lits + douches + toilettes) et une salle au centre avec babyfoots, grande cuisine, billard, et puis aussi un terrain de volleyball, et surtout : de l'herbe verte (et pas de la 'red dust'). Incroyable.

 

JOUR 11: On avait tous un dilemme difficile entre riftclimbing, de l'escalade sur la falaise, canoeing, du canoë sur la rivière entre les falaises, ou sandboarding (c'est comme le snowboard mais sur du sable). J'ai choisis un truc que je n'aurais vraiment pas pu faire en France : le sandboarding. On a pris deux 4x4 au petit matin et roulé pendant une petite heure direction les dunes. Vous connaissez la très connu dune du Pilat ? Et bien vous imaginez une cinquantaine de dune du Pilat et vous avez l'envergure de l'endroit où nous étions.

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Pour faire du sandboarding on a besoin de 5 choses : une dune, des lunettes de soleil (pour pas que le sable aille dans les yeux), un casque, une planche de bois et de la cire de bougie (qu'on applique sous la planche, afin qu'elle glisse mieux). On a d'abord apprit à se tenir assis, puis allongé, et enfin debout. Assis ce n'est pas super, et puis ça fait mal au doigt car c'est les doigts qui permettent de se stabiliser et ralentir. Debout ça fait mal au hanche, car on fait que tomber, et on a l'air bête car pour se diriger il faut mettre sa main vers l'avant, en mode superman. Allonger c'est le mieux : on va super vite, on ne risque pas de tomber et on ressent le plus de sensation.

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On a pas mal bougé d'endroits (si vous voulez avancer dans du sable avec une voiture, dégonflez vos pneu. Sinon vous n'avancerez pas), allant de pente de plus en plus raide. Le gars qui conduisait le 4x4 était très rigolo et on s'est retrouver sur des pentes qui faisait facilement 60° (ça fait peur). La dernière pente qu'on a faite faisait particulièrement peur : elle était très longue et trèèèèès pentue. On avait obligation de la faire allongé. J'ai beaucoup hésité à la faire, mais finalement je me suis lancé, ma gopro entre les bras et le gars en train de me pousser, et c'était… fort en sensations. C'était vraiment génial. Sauf devoir remonter la dune après. Ca c'était dur.

Devoir enlever tout le sable de notre corps pendant la douche était aussi dur. J'en avait partout : les habits, le maillot de bain, la bouche, le nez, les oreilles, sous la montre, dans les cheveux, entre les doigts de pied et sous les ongles. Bref, partout.

On a passé une dernière soirée assez cool, à parler et jouer au babyfoot, tous biens fatigués des 11 journées bien chargées qu'on avait eues.

 

JOUR 12 : Journée particulièrement chaude : 45°C au plus chaud. Après avoir tout bien rangé, on reprend le bus, pour une dernière fois. Malgré la clim, on se croirait dans un sonna dans le bus. On a fait quelques pauses, pour prendre l'air, acheter une glace ou regarder le paysage.

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Le temps passait lentement. Durant tout le long du trajet, incapable de dormir à cause de la chaleur et savoir que je ne vais probablement plus les revoir, je parle tout le long du trajet avec différentes personnes.

 Puis, finalement, on est arrivé à 17h40 à Perth. Il était venu le temps des adieux, de la grande photo de groupe et des larmes pour les quelques couples former pendant ces quelques jours.

 

 

Désolée pour cette partie 2 de l'article qui arrive quasiment 6 mois après la partie 1, mais j'étais occupé par beaucoup d'autres choses en australie (les exams, le yr11 camp, le moktail party, et la fin d'année avec la venue en Australie de mes parents) puis en France (Noël, les retrouvailles, le retour au lycée, tout rattrapé, s'intégrer, bosser), donc j'ai écrit cette partie 2 petit bout par petit bout.

J'espère que vous avez quand même apprécié !


18/05/2016
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Safari AFS partie 1

 

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

 

Désolée pour la longue attente pour cet article, il se trouve qu'après avoir eu le safari, j'avais une semaine de cour puis une semaine d'exams. Petites notes pour mes exams : un pour chaque matières (donc 6) et portant sur toute l'année, sinon c'est pas rigolo.

 

Du coup, vous vous en doutez, j'ai fait que bosser et je n'ai pas pris le temps d'écrire l'article. Mais le voilà enfin ! Et il va être bien long, car il y a beaucoup à dire, du coup je vais le coupé en différentes partie. Ceci est la première partie, je publierai la suite la semaine prochaine.

 

 

Enfin bref, le vendredi 1er novembre je suis monté à Perth juste après l'école avec Jorge (un volontaire AFS Costaricain qui travaille à l'école). Lisa avait décidé de ne pas faire le safari car elle en avait déjà fait un trajet très similaire avec sa famille d'accueil durant les dernières vacances.

 

Là-bas j'avais une famille typiquement australienne, bien que différentes des stéréotypes : deux parents avec un enfant qu'ils ont eu tard, vivant dans une banlieue à l'américaine (un suburb), avec une maison plus grosse que celle que j'ai en France alors qu'ils ne sont que trois et que nous sommes cinq (elle contient trois lits en plus et une douche et des toilettes particuliers au cas où), le père cuisinant un bon diner, mais en le mangeant assis sur le canapé en regardant la télé, et puis plein de snacks à tout heure, plein de sodas… Autant vous dire qu'ils ne sont pas tout mince. Mais ! mais mais, le plus important : ils sont adorables. La mère est une vraie pipelette (bon du coup elle ne t'écoute pas quand tu parles et te pose 50 fois la même question), et le père un vrai gamin remplit d'humour (quand je dis 'un vrai gamin', je n'exagère pas. Il collectionne les legos, a 3 pistolets à balle en mousse – des gros, très gros, et ça fait mal -, un immense aquarium qu'il trouve trop petit, et une immense collection de Dr Who (une série), dont il est le plus grand fan que je connaisse.) Ils sont bizarre, mais super aimable, et ont déjà accueilli plus de 7 étrangers avec AFS.

 

 

J'ai passé le week-end chez eux, d'abord seule, puis le dimanche après-midi deux garçons m'ont rejoint, eux aussi attendant le safari. Ils venaient de Canberra en Australie. L'un d'eux s'appelle Gregor et est un Suisse-Allemand (et il ne seras pas le seul, loin de là), et l'autre était Kazunori, un japonais (comme vous auriez pu vous en douter avec son nom). Kazunori était très timide au début mais au fur et à mesure du safari on est devenu très potes.

Ce soir-là nous sommes allés à Kings Park, un parc surplombant la ville, de nuit. C'était magnifique.

 

750_1276.jpgPerth de nuit

 

Le lundi, à 7h, un troupeau de jeunes attendaient avec leurs gros sacs à dos devant vieux bus. Certains se connaissaient déjà, du boulot ou des précédant rendez-vous AFS, fait entre état, mais la plupart ne se connaisse pas. Je ne connaissais que 5 personnes. On se rencontre, essaye désespérément de voir si quelqu'un parle la même langue, juste pour savoir. Je rencontre Muriel et Laurence, mes camarades francophones. Muriel est suisse-allemande mais a un père français et est dans un lycée à moitié français, donc elle parle suisse-allemand, allemand et français très bien. Laurence est québécoise (on s'est beaucoup battue à propos de vocabulaire et d'accent. Mais, tabarnak, je l'aime bien quand même.)

 

Voilà une petite photo-bilan des langues parlée (pas nationalité ! Juste langue). Les quatre qui n'ont pas de cercle autour de leurs têtes sont australiens.

 

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Nous étions donc de 12 nationalités différentes. 7 japonais, 7 suisse-allemand, 3 costaricains, 3 allemands, 2 danois, 1 bolivien, 1 argentolienne,  1 italienne (scout !), 1 canadienne (scout !), 1 française (moi), 1 lettonienne (? de Lettonie), et 1 égyptien. 29 au total. Un beau groupe.

 

Le plus âgé avait 23ans, c'était Jorge. La plus jeune avait 16ans, c'était moi. Entre nous ça dépendait. Je crois que nous étions 10 exchange-students, donc en dessous de 18ans (enfin au moment de notre départ, deux avaient eu 18ans depuis lors). Les 20 autres étaient volontaires, la plupart ayant 20ans.

 

J'étais la plus jeune mais néanmoins pas le bébé de la bande : la plupart des gens de 20ans ont été surpris en apprenant mon âge et me donnait 18ans. Moi ça m'allait bien.

Enfin si, j'étais un bébé pour Jorge, le papy de la bande. Vu qu'il travaille dans mon lycée on se connait depuis un moment, et durant le safari c'était vraiment mon père : "T'as travaillé pour tes exams ? Aller, faut bosser ! Fais attention, reste pas avec eux, ils sont fou ! Mange pas entre les repas !". Un vrai père, je vous le dit. Sauf qu'il m'a eu assez jeune : à 7ans et demi, ça fait tôt quand même.

 

Terry, le chauffeur, et sa femme encadré le tour, avec l'aide de deux accompagnatrices australiennes, bénévoles.

 

 

Durant la semaine il y a eu des journées des remplit et des journées très vides. Très très vides. Quand on fait 600km de bus, ça laisse plus beaucoup de place. En tout, en 12 jours, nous avons parcouru 4 000 km.

Mais quand on reste aussi longtemps dans un bus, on apprend vite à s'occuper. On discute beaucoup avec le voisin, puis on fait des jeux de cartes avec des règles qui font que même quand le car bouge et que toutes les cartes tombent on peut continuer à jouer, on mange (beaucoup), on fait des allers-retours dans l'allée, et puis surtout, par-dessous tout, on dort. Beaucoup. Et on invente plein de techniques pour avoir une bonne position pour dormir dans le bus sans avoir un torticolis. J'avais amené mon cousin tour de cou, idéal pour dormir dans le bus. Je l'ai sorti le premier jour, prêté à quelqu'un, puis je ne l'ai jamais eu. Je le voyais bouger, de cou en cou, mais il ne m'est jamais revenu. Ca m'allait, j'étais contente de voir quelqu'un l'utiliser.

 

12249771_10208084156007481_402592149061495393_n.jpgDésolée si la photo est floue, mais le bus était en train de rouler.

 

 Maintenant que l'intro est finit (car oui, c'était que l'introduction), voilà la partie carnet de bord. Mais d'abord, une photo de l'itinéraire que l'on a suivi durant ces 12 jours.

 

itinery.PNG

 

 

JOUR 1:

Bus bus et bus. 660km. De Perth jusqu'à Cue. On passe devant beaucoup de vieille mine d'or ou de fer, des lacs de sels, des petits monts (c'est assez bizarre parce que ici les montagnes sont au milieu de rien, toutes seules). Je m'étais mis à côté d'une fille que je ne connaissais pas, et le hasard a fait qu'elle s'appelle Ance et qu'elle vient de Lettonie, or Anna (ma mère d'accueil) vient aussi de Lettonie et Olivia s'y est rendu l'an dernier pour un échange de 4 mois. Que le monde est petit.

 

On s'est arrêté pour la nuit au nord de Cue, dans une vielle grange aménagé avec des lits. Il n'y avait pas assez d'eau pour prendre des douches et des grenouilles s'étaient installées dans les toilettes. C'était rigolo de les voir galérés à nager quand on tirait la chasse d'eau. Les éviers n'étaient pas beaux à voir non plus. Mais bon, c'était un bel endroit, qui avait beaucoup vécu.

 

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On nous a donné un job chacun. Il y avait pas mal de différents jobs, qui rendent la préparation du camp pour la nuit plus rapide. Il y a ceux qui doivent sortir les tables, ceux qui sortent les deux barbecues, ceux qui s'occupe de vider/remplir la remorque, celle qui s'assure que les glacières sont remplies de glace, ceux qui installent les lampes autour du bus, ceux qui mettent les tabourets en place, ceux qui nettoies le bus, ceux qui le vide/le remplit. Et puis le job que j'avais consistait à installer les bâches sur lesquelles on dormait quand on était à la belle étoile (10 soirs sur 12). Encore les déplier était assez facile, autant les ranger était une autre affaire : il y a quatre bâches chacune capable d'accueillir 8 personnes – donc plutôt longue ; et entre le vent, la terre qui va dessus, et leur grande taille, c'était assez sportif pour les faire rentrer dans leur petit sac. Heureusement nous étions 8 pour faire ça, 4 par bâches.

 

En plus de nous jobs nous sommes désignés pour aider à cuisiner et à nettoyer la vaisselle. J'ai donc préparé une fois le p'tit dej, une fois le midi et une fois le diner.

 

_MG_3816.JPGMettre les lumières en place

 

 

 

Ce soir-là on a fait un feu de camp dans un vieux bidon éventré, et après diner on est allé regarder les étoiles. Voir les étoiles en Australie dans un vieux ranch au milieu de rien est vraiment différents que regarder les étoiles en France. De un à cause de l'hémisphère, et de deux parce que 'au milieu de rien' en Australie est bien différent que 'au milieu de rien' en France. Durant ces 12 jours, je pense que j'ai vu autant d'étoiles filantes que durant toute ma vie. Tous les soirs, j'en voyais au minimum 2, et quand on regarder le ciel sans rien faire on en voyant facilement bien plus. J'en ai vu 4 durant ces 12 jours qui étaient vraiment très longues, et super impressionnantes. C'est vraiment magnifique.

 

J'ai rencontré Viviana, une italienne qui est… scout ! Elle est super, on s'est tout de suite super entendue, et on a beaucoup parlé et chanté des chants scouts.

 

 12239570_10208084162167635_8645777896796043831_n.jpgLe feu de camp. Désolée pour la mauvaise qualité !

 

 

JOUR 2:

Bus, encore et toujours. 540km. On a traversé le tropique du Capricorne (on a pris quelques photos devant le panneau, comme de bons touristes que nous sommes). C'était l'évènement majeur de notre journée, qui était plutôt vide. 

 

12243376_10208084165687723_3061463060742916291_n.jpgL'art du selfie : rentrer à 29 sur une photo. Je suis au milieu en train de prendre une photo de la photo

 

On s'est arrêté à Newman pour passer la nuit dans un parc pour caravane (plus communément appelé 'un camping' en français, mais étrangement pas en anglais). Il y avait une piscine, au plus grand bonheur de tous. Mais elle était toute petite, donc on ne rentrait pas vraiment tous dedans. C'était rigolo, on était un peu comme des sardines écraser les uns contre les autres. On a dormi à la belle étoile, comme nous allions le faire durant les 9 prochaines nuits.

Notre camp était toujours similaire : l'espace cuisine contre le bus, avec des lumières qui l'entourent, avec en premier les barbecues, puis les tables pour se servir à manger, et à la fin les bassines pour se laver les mains et laver nos assiettes. Près de là il y a tous les tabourets en rond, et un peu après les 4 bâches, avec tous nos matelas gonflables dessus, nos duvets et nos sacs. Bien sûr garçons et filles sont séparées – pas de garçon sur la bâche des filles, et vice-versa; mais vu que les bâches sont généralement espacés d'un mètre ça nous suffit pour parler.

Le soir les mouches et moustiques avaient le don de tous, sans exceptions, nous énerver et nous empêcher de dormir. Un filet de protection autour de la tête a été la solution choisit par certain, moi j'ai opté pour les bouchons d'oreilles et le spay anti-moustiques. Les premiers matins on s'est souvent réveillée très tôt à cause du soleil ou des cockatoos, des perroquets rouges très très bruillants le matin. Leurs cris ressemblent énormément à ceux de singes. Se réveiller pendant l'aurore est juste magnifique, sauf quand on n'arrive pas à se rendormir après, ce qui m'est arrivé une fois.

 

11226906_10208087158842550_3398193256982545653_n.jpgDormir avec un filet sur la tête

 

JOUR 3:

Nous avions seulement 2h de route (250km) pour se rendre jusqu'à Tom Price. Après avoir fait le camp, une fois encore dans un camping, nous sommes allé faire un tour dans l'une des mines aux alentours. Durant le tour nous étions dans un bus, nous sommes sortis qu'une seule fois pour voir un vieux gros tracteur, et nous avions du sortir avec des lunettes de sécurité et un casque, au cas où le gros vieux tracteur nous attaque. Le chauffeur du bus qui présentait la mine était un vieil australien avec une voix monotone et un fort accent, et vu que personne n'avait très bien dormit la nuit précédente, je pense que la moitié du bus s'est endormit. Je n'ai pas fait beaucoup mieux : j'ai parlé la majorité du temps avec mon voisin, Marcus (un danois de 20ans).

 

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La dame au milieu fait 1m75 

 

 

Après le tour de la mine, Terry, notre chauffeur pour les deux semaines, nous a donné le choix entre aller faire une marche sur le mont No Name (oui, c'est son nom), qui est à 10min à pied du camp, où rester au camp et profité de la petite piscine. J'ai décidé de faire la marche, car nous avions passé 2 jours dans un bus et que j'avais besoin de me défoulé. 15 d'entre nous a levé la main quand Terry a demandé qui voulait faire la marche, donc seulement une des accompagnatrices devait venir. Il s'est trouvé qu'avec la magie de l'effet de groupe, finalement 27 personnes ont rejoint le groupe, petit à petit. Mais il n'y avait toujours qu'une seule accompagnatrice.

La façon dont Terry parlé de la marche me laissait pensé que ce serait une petite marche de 2h grand max pour monter au sommet de No Name. Je m'étais bien trompé…

 

Une petite pause pour parler de Terry et sa femme Margaret. Terry est un homme d'une soixantaine d'année, grand et plutôt fin, si ce n'est son énorme ventre à bière (équivalent à une femme enceinte prête à accoucher). Il a une longue barbe blanche, mais très fine. Ces deux critères (le ventre à bière et la barbe) nous ont forcé à le surnommé Santa (Santa Claus = père noël). Il est tout le temps grognon. Absolument tout le temps. Je l'ai vu sourire 3 fois durant les 12 jours (la 3ème fois était pour la photo de groupe), et rire une seule fois. J'admire toujours autant la fille qui avait réussi à le faire rire.

 

12208552_10208084235009456_223913095123205223_n.jpgTerry le 7e jour

 

Il dit toujours quand les choses ne sont pas bien et jamais quand c'est bien. Et il adore nous considéré comme les gamins de 13ans. Pour les plus jeunes comme moi, ça va, on est lycée et il y a toujours des personnes qui font ça, donc on a été patient. Mais pour les volontaires, qui ont plus de 18ans, qui sont des adultes matures – pour la plupart, ça les a beaucoup beaucoup beaucoup énervé que quelqu'un les considère comme tel.

 

Sa femme Margaret est l'opposé même que lui. Elle aide à cuisiner – il est donc le seul à conduire. C'est une personne très passive et patiente, souriante, et toujours d'accord avec son mari même si elle le montre beaucoup moins (en gros elle ne cri jamais). Je pense que si elle n'était pas là pour le calmer, Terry serait mort d'énervement au moins cinq fois. Vous ne pensez pas qu'on peut mourir d'énervement ? Regardez sa tête quand il s'énerve, on avait tous peur de la voir explosé tant elle était rouge.

 

 

Assez parler de lui pour le moment. Nous étions donc 27 personnes en train de faire la marche – que deux étaient restés au camp. Il était 16h, donc le soleil était assez fort, et que la moitié avait pensé à prendre un chapeau, et un tiers avait oublié de prendre de l'eau (bonne scoute que je suis, j'avais les deux, et de la crème solaire car le soleil en Australie est tellement fort que je suis capable de brûler même la nuit). Mais par contre certains avait pris leurs mini-enceintes pour qu'on ait de la musique. Le plus important avant tout !

 

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Au debut de la marche

 

 

Avec mes amis ont trainer un peu à la fin, tranquillement. Une des filles japonaises était avec nous, elle se sentait mal mais insistait pour continuer. Durant la monté elle s'arrêtait souvent et je l'attendais, car les autres avaient pris de l'avance. Bon, il y a plusieurs raisons qui pourraient expliquer pourquoi elle se sentait mal. De un, ses règles. De deux, elle est allergique au soleil et portait donc un léger gilet, sauf qu'il faisait super chaud. Et puis surtout, elle vient de Tokyo, qu'elle n'avait jamais vraiment quitté avant, et elle n'avait probablement jamais fait de vraies marches. Du coup, elle avait pris une bouteille de Coca-Cola zéro au lieu de prendre de l'eau. C'est pas super malin, j'en conviens, mais quand la fille se sent mal à côté de toi tu ne vas pas lui dire "Mais t'es complètement c*n ou quoi ?!", non, tu lui fais juste gentiment comprendre qu'elle n'aurait pas dû et qu'il n'y a rien de mieux que de l'eau.

 

On finit par rejoindre l'accompagnatrice et Laurence (la québécoise), qui avait attendu pour voir les derniers. Elles nous donnent une nouvelle bouteille d'eau (la mienne commençait à être bien vide vu qu'on était deux à en boire), mais vu qu'elle ne se sent vraiment pas bien la japonaise décide de rebrousser chemin. Je décide de l'accompagné, au cas où, et puis Catherine étant la seule adulte responsable pour le groupe elle devait rester, et je voyais bien que Laurence avait aussi vraiment envie de marcher.

On redescend tranquillement, pépère, s'arrêtant quand elle veut, profitant du paysage. On voit un renard, traversant le chemin tranquillement, et puis un Tata lézard.

 

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 On arrive sans problèmes au camp, Margaret prend en charge la fille tandis que je vais prendre ma douche. Vu que nous étions plus que 5 sur les 29, nous devions aider en faisant le boulot des autres. On a donc allumé les lumières, remplit les bassines pour la vaisselle (2 fois), mis les tabourets en place, et puis cuisiné. Il commence à faire tard, la nuit arrive, et les autres ne sont toujours pas là. On commence tous à s'inquiété un peu en secret, et Terry commence vraiment à être anxieux. Je le surprends en train de dire à sa femme "S'ils ne sont pas là dans 30 minutes, j'appelle les rangers."

 

 15 min après, à 19h30, les voilà qui arrivent tous, en deux groupes séparés venant de deux côtés, riants et avec la musique à fond. Terry était à la limite de pleurer de rage. Il nous rassemble en rond et fait un très long discours sur tous les dangers et comment inconscients ils étaient, entre les chutes de pierres, les serpents, le soleil, le manque d'eau... Tout le monde se sentait naze, et je dois avouer que j'étais bien contente d'avoir quitté le groupe plus tôt. Je comprends son discours, il était énervé et inquiet, mais il y a un truc que je lui reproche. Il a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop insisté sur, je cite : "une d'entre vous a pris une bouteille de Coca-Cola ! Mais c'est inconscient ! C'est pire, c'est stupide ! C'est complètement stupide !", et il a dit ces phrases au moins 5 fois, à tel point que l'une d'entre nous l'a interrompu en lui disant que ça ne se faisait pas d'enfoncer quelqu'un comme ça en public et que nous avions tous comprit le message. Ca l'a calmé, et nous avons eu le droit d'aller manger. Je suis allé voir mon amie japonaise, qui était bien évidemment en train de pleurer après tout ce que Terry avait dit sur elle.

 

J'ai beaucoup parlé avec tout le monde pour comprendre ce qui s'était passé et pourquoi ils avaient été si longs. Après qu'ils aient prit 2h à monter en haut, ils sont restés 20 minutes pour regarder le coucher de soleil, mais comme ils ne sont pas bête ils sont repartit avant la nuit. Mais comme ils ne sont pas intelligents non plus, ils n'avaient pas prévu que la nuit allait arriver si vite et personne n'avait de lampe de poche. Heureusement que les téléphones portables sont multifonctions. Il faisait donc nuit et ils devaient descendre une montagne, une petite montagne, mais une montagne quand même. Du coup ils ont tous descendu doucement, éclairant les moments un peu difficiles et s'attendant. Mais ils étaient un trop gros groupe et se sont finalement séparer en deux, inconsciemment. Le deuxième groupe avait l'accompagnatrice qui connaissait le chemin pour rentrer, pas le premier. Le premier s'est donc perdu. Ils ont eu un gros moment de stresse avant de trouver la route, et soulagé de l'avoir retrouvé ils avaient mis la musique et était arrivé au camp en même temps que le deuxième groupe, mais par un autre côté.

Finalement, rien de grave n'était arrivé, et c'était tant mieux. La soirée s'est quand même finit très silencieusement.

 

 

Voilà tout pour la partie 1, la suite arrivera la semaine prochaine ! 

Merci d'avoir lu jusqu'ici et j'espère que ça vous aura intéressé ! 

 


29/11/2015
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Malaisie !

 

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

Après des mois d'attentes, le 29/09 annonçait pour moi un nouveau voyage vers une destination complètement inconnue qui s'annonçait être bien différentes de ce que j'avais vu en Europe et en Australie : l'Asie. Et plus précisément, la Malaisie, et tout particulièrement Penang, une petite île au nord-ouest de la Malaisie, constituée à 70% de forêt tropicale.

 

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La Malaisie a pour voisin la Thaïlande et Singapour, et Penang se trouve suffisamment prêt de la Thaïlande pour subir l'épaisse fumée des feux de forêts (tropicale) fait la bas, ce qui fait que presque tous les jours l'île est plongée dans un épais brouillard, et la plupart des habitants sensibles (femme

s enceintes, enfants, personnes âgées) portent un masque pour filtré un minimum l'air.

 Map.PNG

 

Après 5h30 de voiture pour se rendre à Perth, suivie de 5h de vol, nous voilà dans un petit hôtel à Kuala Lumpur pour y passer la nuit et la matinée du lendemain. Anna et Gavin se sont déjà rendu en Malaisie l'an dernier, quand Olivia était en Lettonie, et étaient tombé amoureux de Penang, et voulait faire visité Olivia les lieux. Ils avaient voyagé pendant 3 semaines un peu partout, un peu en Malaisie, à Kuala Lumpur, puis à Penang, à George Town (la ville principale de Penang) puis dans la forêt à l'est de l'île.

 

20140322_0815540.JPGDans l'avion avec Olivia

 

Il fait chaud, très humide, et je dors très mal, me faisant complètement manger par les moustiques. J'avais dans ma tête le dilemme 'La chaleur des draps ou les moustiques', et après être devenue complètement parano je choisis la chaleur et m'enroula dans mes draps. Seules ma tête et mon épaule droite dépassait, et je me suis réveillée avec plein de boutons de moustiques sur mes joues (il faut croire que mon front n'a pas assez de peau) et sur mon épaule.

 

On profite de la piscine la matinée avant de repartir dans l'avion, direction : Penang.

 

 

 

L'aéroport de Penang est au sud de l'île, il faut donc prendre le bus pour se rendre à George Town. C'est une grande autoroute avec, tout le long, plein d'immeubles et de magasins, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de quitter la ville. J'ai compris à tel point c'était différent de ce que j'avais connu auparavant en voyant des vaches brouter en bas d'un immeuble HLM.

La grande majorité des personnes ont un scooter. Qu'on soit jeune ou vieux, une fille ou un garçon, avec un bébé ou sans, on a tous un scooter. Et vu qu'il fait chaud et humide (la température est constamment à 31°C, qu'il fasse nuit ou jour), la plupart se protège du vent et de la poussière en enfilant un manteau à l'envers, avec la fermeture dans le dos et le col au niveau du coup.

 

_MG_3698.JPGQuelques scooters à un feu rouge

 

Les gens ici ne sont pas particulièrement riches ni particulièrement pauvres. Il n'y a pas d'immense écart sociale, contrairement à la France, à part quand un touriste arrive. Personne de vie dans la rue, 96% des enfants (en Malaisie) sont scolarisés, et comme les gens travaillent beaucoup, ils vont manger le soir dans des restaurants de rue. Ces restaurants préparent leur nourriture sur place, lave les bols dans des grandes bassines dans la rue, donc ils ne sont pas super hygiéniques mais comme les plats sont préparer sur le moment ça va (personne n'est tombé malade).

Les personnes de différents petits stands de la sorte louent souvent à plusieurs des petites salles où ils mettent des tables pour que l'on puisse s'assoir. 

 

food 2.jpgUn restaurant de rue

 

On arrive (enfin) à notre hôtel, celui dans lequel nous allons passer la semaine. Il est petit, coincé entre deux maisons, mais vieux et très beau, et puis très bien positionner, avec des chambres suffisamment grandes pour ne pas se sentir trop à l'étroit et surtout avec une (petite) piscine et un (petit) jardin zen. Parce que nous sommes 4 personnes, nous avons une 'suite', qui n'est probablement pas comme une suite comme vous devez l'imaginer, seulement deux chambres simples collé.

 

L'hôtel est principalement tenu par des femmes, et les seuls hommes que nous voyons sont là pour faire le ménage et nettoyé les chambres. Une différente culture.

Tous les soirs nous trouvions sur notre lit une petite sucrerie, toujours différentes, avec un petit mot qui explique ce que c'est et une formule de bonne nuit.

 

noordin mews.jpgL'hôtel Noordin Mews

 

Au petit matin de notre premier jour à Penang, nous avions rendez-vous avec un homme qui allait nous faire visiter la ville en vélo, une idée d'Anna. L'homme en question était merveilleux, un peu fou, avec un humour douteux mais un rire contagieux, et une connaissance surprenante sur toutes une variété de sujets, au bonheur de Gavin.

 

vlcsnap-2015-10-25-11h41m23s197.pngLa ballade en vélo

 

On fait souvent des pauses, devant une peinture murale (à ce niveau on ne peut plus appeler ça un graffiti, c'est trop beau. Penang est très connu pour ses 'street art', allez voir quelques photos ça en vaut le détour), un bâtiment ou un restaurant. On s'est arrêté pour prendre notre petit déjeuner dans le quartier Little India, qui, au dire de ceux qui ont déjà connu l'Inde, y ressemble pas mal du tout. On se lave les mains afin de manger 'à l'indienne', puis ils nous apportent tout plein de plats de toute sorte; c'est un vrai régal.

 

Il est aussi rentré dans un magasin de chaussures très traditionnel : dans la remise on peut voir un homme en train de fabriquer à la main des chaussures de sports et près de lui une femme préparant d'autres chaussures. 

 

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C'est durant ce tour que j'ai réalisé à tel point Penang était une île particulière. Il y a beaucoup d'influences arabes, indiennes, chinoises, chrétiennes (la Malaisie a été une colonie de la Grande Bretagne)  et bien sûr malaisiennes. Les différentes populations se mélangeant, ça a créé des nouvelles cultures, tel quel la culture Nyonya, un mélange entre cultures chinoise et malaisienne.

L'héritage de ce mélange est une variété de nourriture très impressionnante, un quartier 'Little India' et 'China Town', un mélange de religion très homogène (on peut voir une mosquée, faire 10 pas et voir un temple bouddhiste, 10 autres pas et voir un temple chinois, et puis 20 autres pas voir une église. Il y a quand même beaucoup moins d'églises que le reste).

Les religions sont toutes très importantes et ne pas en avoir une semble très étrange pour eux. Un exemple de cette forte présence est qu'à côté de chaque toilette dans les aéroports on peut trouver une salle réservée à la prière pour les musulmans.

 

Après avoir passé notre matinée à faire du vélo, nous avons décidé d'aller manger notre midi puis de rentrer tranquillement à l'hôtel pour faire un plouf dans la piscine, lire, se reposer et préparer nos plans pour le lendemain matin et le dîner, demandant conseils aux hôtelière.

 

 

Le lendemain nous sommes allé voir un cimetière protestant qu'Anna et Gavin avait vu la première fois qu'ils étaient venu ici. Ca a l'air assez originale comme idée de chose à faire en vacance, je veux dire par là que c'est rarement la première chose à laquelle on pense, mais c'était très intéressant et, comme nous sommes dans une zone tropicale, la nature reprend ses droits très facilement, et donc le cimetière était très beau et loin d'être morbide.

Il avait été utilisé principalement à la fin du XVIIIe et tout au long du XIXe siècle. Sur toutes les plaques sur les tombes, l'âge de la personne avait été marqué, et souvent les causes de sa mort aussi. Beaucoup d'enfants, entre 0 et 4ans, ont ainsi été enterré, et puis énormément de personne d'une vingtaine d'année, un très bonne partie entre 40 et 50ans, et puis rien au-delà de 60ans. Le plus âgé que j'ai trouvé avait tout juste 62ans et était  quelqu'un d'important au niveau économique, mais il n'était pas indiqué la cause de sa mort.

 

_MG_3170.JPGLe cimetière

 

Après nous sommes allé visité la Maison Bleue, une grande maison d'un riche marchant chinois (Cheong Fatt Tze). C'est très grand et vraiment magnifique. Une partie de la maison a été aménagé en hôtel, à seulement 150€ la nuit. Le film français "Indochine" y prend place.

Puis un peu de shopping avant de revenir à l'hôtel, puis repartit pour diner.

 

Le 3 novembre, nous sommes allés dans un jardin botanique tropical spécialisé dans les épices. C'était vraiment grand et beau, j'ai adoré. Pour s'y rendre, on a du faire 1h de bus pour aller au nord-ouest de l'île en longeant les côtes (car sinon c'est la forêt). On est passé devant les plages de sable blanc typique des pays de l'équateur, qui font rêver les touristes, et puis juste à côté les chaines d'immenses hôtels de luxes où les touristes profitent des nombreuses piscines (au lieu d'aller nager près des plages dont ils rêvés). Je préfère nettement notre petit hôtel du centre-ville.

 

_MG_3263.JPGOlivia l'exploratrice

 

Après avoir fait un bon tour du jardin, Gavin voulait aller dans l'un des hôtels pour regarder la grande finale d'AFL (football australiens, un mélange entre le rugby et le football américain, mais sans protections et sans gros gars baraqués – ils sont plutôt grands et rapides – et avec 5000 règles). Il avait recherché auparavant lequel allait le diffuser le match et où avait lieux le rendez-vous de tous les australiens en vacances à Penang. En effet, un cinquantaine de personnes étaient dans la salle.

J'aime bien l'AFL, c'est un sport très intéressant comparé à d'autres, mais je reste la fille de mon père et après une trentaine de minutes j'ai commencé à sérieusement m'ennuyé (je ne connais que 1/3 des règles car Gavin dit que ça prendrait trop de temps de tout expliqué, et il était tellement concentré sur le match que je n'ai pas osé le déranger), et j'ai eu l'impression de gâcher mon temps alors que je ne resté déjà pas très longtemps à Penang. J'ai donc prit la carte et je suis partie en bus, de retour en ville, laissant Gavin, Anna et Olivia seuls à regarder le football.

 

J'étais donc seule. Et j'ai donc loupé mon arrêt de bus. Et je m'en suis rendu compte plus tard, mais je n'étais pas du tout sûre si je l'avais vraiment loupé ou si ce n'était qu'une impression, et surtout j'étais un peu perdu et j'attendais donc de reconnaître où j'étais avant de descendre. J'ai finalement reconnu l'endroit où on avait commencé la ballade à vélo, et donc la direction à prendre pour rentrer. J'en ai profité pour faire des détours, prenant des photos, avant de rentrer à l'hôtel, où j'ai eu l'ingénieuse idée de faire une blague à l'hôtelière présente en disant en souraiant que j'avais perdu ma famille. C'est en voyant sa tête inquiète et sa question "Ou sont-ils ?" que j'ai compris qu'elle m'avait cru, et je me suis sentie très bête d'avoir fait cette blague.

 

Après que les Riches soient rentré à l'hôtel, heureux (leur team, The Eagles, avaient gagné, et ils avaient profité de mon absence pour faire un peu de shopping, car ils ont compris dès mes premières semaines en Australie à tel point j'adore ça), nous sommes partis, toujours sous les conseils des hôtelières, dans un restaurant typiquement indien, très locale et donc absolument pas touristique. Tellement pas que personne ne parlait correctement anglais. Enfin si, un cuisinier d'une trentaine d'années. Ils ne savaient vraiment pas quoi faire avec nous car nous étions des touristes, ils ne savaient pas ce que nous exceptions (rien). Du coup Gavin a du faire des allers-retours entre les cuisines et la table pour essayer de comprendre ce qu'il se passait et commandait. Il a finalement échoué sa mission, et n'a rien comprit lui non plus de ce qui allait nous arriver. On nous a d'abord servie une espèce d'omelette emprisonnée entre deux pancakes. C'était assez fade. On était en train de s'interrogé du regard quand le reste est arrivé : pleins de plats, tous aussi délicieux les uns que les autres. On ne connait pas la moitié d'entre eux, du coup on nous explique comment les combiner et les manger. Un régal. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.

 

 

Le jour qui suivit Gavin était malade. Comme il était le seul à être malade alors que nous avions tous mangé les mêmes choses, Anna soupçonne que c'est après avoir lécher ses doigts (vu qu'on mange avec ses mains dans les restaurants indiens) qu'il est tombé malade. Il a donc passé la journée au lit. 

On se ballade donc avec Anna et Olivia, visité la maison d'un riche marchant qui est devenu un musé. C'était super intéressant. Il avait 7 femmes ! Et sa maison était remplit d'ingéniosités, comme un jeu de miroir pour voir qui s'approcher de la salle privé, réservée aux hommes important. Aussi l'eau du toit qui était gardé pour pouvoir la revendre et gagné encore plus d'argent.

On a mangé dans un restaurant un peu plus touristique que celui du jour d'avant ; c'était un restaurant spécialisé dans la cuisine Nyonya (mélange entre chinois et malaisien), c'était super bon.

 

Le jour qui suivit Gavin allait mieux. Nous nous sommes juste promené en ville, puis Olivia ne s'est pas sentit très bien donc elle est rentré avec Anna tandis que Gavin et moi nous avons continué nos ballades chacun de son côté. On a mangé notre diné dans un resto de rue avec Olivia tandis qu'Anna et Gavin mangeait leur repas dans un bon restaurant en amoureux.

 

 

Le jour suivant nous nous sommes baladés dans un marché très local, avec plein de fruits tous plus étrange les uns que les autres. On a aussi visité deux petits temples bouddhistes, dont l'un d'eux contient une immense statue d'un Bouddha couché de 33 mètres de long.

 

_MG_3396.JPG

 

On était dans un taxi pour se rendre dans un restaurant de rue conseillé par nos hôtelières à midi quand il a commencé à pleuvoir. Attention, pas n'importe quelle pluie, non, une pluie tropicale. Ça commence aussi soudainement que si on vous versé un seau d'eau sur la tête, et le débit d'eau est à peu près similaire. Oui, c'est ça enfaite, c'est juste un immense seau d'eau qu'on déverse sur la ville pendant une dizaine de minutes, puis qui s'arrête net quand il est vide. Heureusement la ville à l'habitude de la chaleur et de la pluie, et tous les trottoirs sont sous les arches des maisons, ce qui fait qu'on peut marcher à l'abri. 

 

_MG_3249.JPGLes arches

 

Le chauffeur a était gentil et s'est arrêté sous un abri près du restaurant. On l'a regardé s'éloigner puis on est allé voir si on pouvait commander. Sauf que nous étions trop tard, et qu'ils n'avaient plus rien en stocke. On était bloqué sous l'arche en train de se demandé quoi faire, lorsqu'une dame s'est excusé pour passer. Anna s'est décalé, puis s'est arrêté en dévisageant la dame : "Pearly Kee?". Elle se retourne, souriante, "Yes?". Il se trouve qu'elle était la prof de cuisine d'Anna et Gavin quand ils étaient allé à Penang l'an dernier. Quel hasard ! Et elle s'apprêtait à aller manger dans un autre restaurant de rue un peu plus loin, elle nous a donc invité à manger avec elle.

C'est une femme formidable, très aimable, souriante. Par contre elle nous a beaucoup trop servit à manger "Et vous connaissez ça ? Prenez en un peu, il faut goûter ! Tu aimes ?  Reprends en voyons !" (et j'ai eu la mauvaise idée de me mettre à côté d'elle. J'ai cru que mon ventre allait explosé), et Gavin a dû se battre pour payer le restaurant (il a d'ailleurs perdu: il n'a payé que la moitié alors que nous étions 4 et qu'elle était seule). Si vous êtes curieux et que vous chercher Pearly Kee sur google vous verrez que c'est une vrai petite célébrité à Penang, et qu'elle a fait pas mal de télé. Comme son nom l'indique elle est chinoise, et sa spécialité est donc la nourriture nyonya.

 

12176334_1091542447530117_2088888516_o.jpgPhoto avec Pearly

 

Après avoir mangé, elle nous a emmené dans un petit café très traditionnel qui font à la main plein de pâtisseries locales. On a décidé de prendre un peu de tout, mais comme nous n'avions plus faim on ne les a goûté qu'à l'hôtel, après qu'elle nous ait ramené avec sa voiture. Ils ont tous une couleur et une texture étrange, mais ils sont super bon. On a aussi goûté de la confiture de noix de coco. C'est tellement bon !

 

_MG_3470.JPG

 

Le soir nous sommes retourné au restaurant indien dans lequel nous avions prit notre petit déjeuner durant la ballade à vélo du 1er jour. Nous avons commandé beaucoup trop de nourriture mais c'était super bon !

Le soir, alors que nous rentions dans nos chambres d'hôtel, Anna pousse un cri et rigole. Intriguées, Olivia et moi allons voir dans leur chambre. Sur la porte une banderole "Happy Birthday", et un gâteau entouré de ballon sur le lit. En effet, le lendemain allé être l'anniversaire d'Anna.

 

Nous avons donc mangé le gâteau d'anniversaire le lendemain. (Je pense qu'il serait intéressant de compter le nombre de fois que j'ai dit 'mangé' depuis de début de l'article). Puis nous sommes allés visiter un immense temple bouddhiste, à la lisière entre la ville et la forêt. C'était magnifique, et grand, tellement grand ! Comme le ciel s'était un peu éclairci de toute cette fumée ce jour-là, on en a profité pour monter en haut de la grande tour du temple, la vue était magnifique.

 

_MG_3624.JPGA gauche, la forêt. A droite, la ville. Derrière nous, le temple.

 

A midi Gavin et Anna se sont allé faire masser dans un spa, pendant qu'Olivia et moi sommes restées à l'hôtel en train de se baigner et faire nos valises : c'était notre dernier jour. A 2h30 nous abandonnions nos valises dans le hall de l'hôtel pour prendre un taxi afin de célébré l'anniversaire d'Anna en mangeant un 'after-noon tea' dans un restaurant beaucoup trop chic pour moi (ils ont déplié nos serviettes pour nous les positionner sur les genoux ! Ca m'a mis très mal à l'aise et je me suis donc dépêcher de discrètement défaire la mienne avant qu'ils aient le temps de le faire).

 

Je crois que mes parents m'ont mal habitué au restaurant chic, et les murs trop blanc, la moquette au sol, la douce musique classique en fond, le thé apporté sur un petit chariot doré et les serveurs qui t'ouvre toutes les portes que tu croisent, même quand tu vas aux toilettes (mais pas celle des toilettes en elle-même, je dois le reconnaitre. En parlant de toilettes, ils étaient tellement luxurieux que je n'étais même pas sûre si j'avais vraiment le droit de m'assoir.), et leurs sourires permanant, toute cette ambiance me mettait très mal à l'aise et je ne me sentais pas du tout à ma place.

 

Gavin, Anna et Olivia s'en sont rendu compte et se demandait pourquoi, car eux ça leur plaisait bien, une fois de temps en temps. Moi je me disais juste qu'entre un repas scout et ça, j'aurais vite fait choisit le repas scout. Même si je dois reconnaitre que la nourriture qu'ils nous ont servie n'était pas même comparable à la nourriture cuite au feu de nos repas scout. C'était 3 plateaux, un salé à la base avec une mini-quiche, un mini-hamburger super bon et une mini-terrine de saumon ; au milieu un mini-pain avec un mini-pot de confiture Bonne Maman (oui, la confiture Bonne Maman est partout ailleurs dans le monde considéré comme une confiture de super bonne qualité, et donc super cher. J'en avais déjà trouvé une en Australie et l'avais acheté pour la famille, et Olivia était donc très heureuse d'en retrouver), une espèce de mini-crème brulée mais pas vraiment enfaite, et une mini-madeleine au fruit rouge. Tout en haut il y avait des gâteaux malaisiens. 

 

 

A 16h30 un taxi vient nous chercher directement au restaurant après être passé à l'hôtel pour prendre nos sacs, et il nous amène à l'aéroport.

A 18h30 on s'envole de Penang, à 19h30 on est à Kuala Lumpur et à 00h15 (vous le voyez le temps d'attente à Kuala ?) on s'envole pour Perth. On arrive à Perth à 6h30, afin d'être enfin à Albany en fin d'après midi !

 

Durant tout le trajet retour ils m'ont alerté qu'à présent qu'il recommençait à faire chaud la saison des serpents commençait, et que quand ils se réveillent et qu'ils ont faim ils sont particulièrement agressifs et qu'il vaut donc mieux marcher avec des chaussures fermées et un pantalon. Surtout qu'on trouve par ici beaucoup de Tigre Snake, les serpents tigres, qui sont connus pour être capable de tuer un humain avec leur poison. Mais la chose positive et que, contrairement à d'autres serpents, ceux-là ne mangent que des grenouilles et n'ont donc pas de troue au milieu des canines mais juste une gouttière à l'extérieur de la canine pour emmener le venin, et que donc un bout de tissus ou de la fourrure (pour les animaux) suffisent à stopper la venue de venin dans la blessure. Mais j'ai quand même sacrément peur quand j'en entends un glisser dans les fourrés. 

 

mn007043.jpgRegardez comme il a l'air diabolique !

 

Merci d'avoir tout lu, je suis désolée si vous trouver qu'il est trop long, mais il y avait beaucoup à dire !

 

 


25/10/2015
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Plongée, kingfisher, exposition média, les chants des yr12 et le Wilson cinéma

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

 

Le dimanche 13 septembre, j'ai eu deux plongées avec le lycée, une fois de plus (ce sont mes 6 et 7e faites en Australie).

 

C'était une fois de plus autour du HMAS Perth, le bateau qu'ils avaient coulé il y a quelques années pour en faire un lieu pour les plongeurs. J'ai déjà écrit un bon article dessus, que je vous conseille d'aller lire si vous voulez mieux comprendre le début de celui-ci.

 

Cette fois ci, nous étions 8 élèves à plonger, et sans particulier moniteurs, en dehors de Mr. Robson - le prof de physique qui organise les plongés.

 

Quand nous sommes arrivés au lieu de la plongée, nous avons vu 3 baleines un peu plus loin, c'était rigolo, mais nous nous ne sommes pas attardés.

 

Nous étions séparées, comme toujours, en binôme. J'étais avec Bee (oui c'est le même mot qu'Abeille. Et, non, ce n'est pas un surnom. Ou si s'en est un j'ignore quel est son vrai nom), qui était une élève du lycée et maintenant une prof de science, toujours au même lycée.

Durant notre 1ere plongée, nous avons tous simplement suivit Mr Robson. J'avais un problème de poids. Enfin plus précisément un problème de ceinture de plombs : mes poids se baladaient le long de la ceinture de droite à gauche à chacun de mes coups de palmes, du coup j'avais beaucoup de mal à rester droite et je devais avoir l'air très stupide.

On a quand même un band de kingfish, poisson qui fait 1m50 de long. Très impressionnant. Et, si on retenait un peu sa respiration et qu'on tendait l'oreille, on pouvait entendre le chant des baleines. Magnifique expérience.

On a juste fait le tour, Bee avait sa gopro du coup elle a pris une photo de Mr Robson faisant Titanic à l'avant du bateau. Il nous a dit plus tard qu'il avait même essayé de chanter, mais personne ne l'avais entendu. A part les baleines peut être.

 

 

On est remonté à la surface pour faire une pause de 40 minutes avant la prochaine plongée. On a donc décidé d'aller retrouver les baleines, mais celles-ci avaient disparu. Nous nous sommes donc rendus sur une petite plage pour nous reposer et préparer.

Pour la deuxième plongée, nous étions seulement en binômes. J'étais donc seule avec Bee. Nous avions bien sûr des règles à respecter, par exemple pas en dessous de 25m (la limite quand on est niveau 1 en Australie), toujours regarder si son binôme va bien, faire attention au niveau d'air, temps passer à tel profondeur, etc… Et celle qui m'a le plus embêté, mais que je comprends très bien, était : pas le droit de rentrer dans l'épave, à part si on voit une sortie. Ca s'explique vu qu'on ne connaissait pas l'épave et qu'on aurait pu se perdre, et surtout on n'avait pas de lumière.

Cette deuxième plongée était beaucoup que la première : on était libre d'aller où on voulait, on comprenait vraiment les responsabilités qu'on a quand on est seul (ie: sans moniteur), et surtout mon problème de ceinture de plomb était fixé. Du coup j'ai pu profiter de ma plongé et des magnifiques plantes et poissons.

 

C'est quand on est remonté sur le bateau, prêt à partir, qu'on a eu une surprise qui a rendu cette plongée de "très bien" à "génialissime". Alors qu'on mettait le moteur en marche, une immense queue de baleine a jaillit de l'eau à une vingtaine de mètres de nous. On a donc arrêté les moteurs pour regarder, alors que les baleines s'approcher de nous, montrant leur dos et essayant de nous mouillé (sauf qu'on était déjà trempé donc ça nous a juste fait rigoler).

Et puis une d'entre elle s'est approché et a fait plein de pirouettes pour nous montrer son ventre, sa tête, ses nageoires. Une des filles présente a fait remarquer: "On dirait moi le soir quand j'essaye de trouver une bonne position dans mon lit".

Et puis, la baleine s'est approcher, encore et encore, roulant du dos, à 2 METRES du bateau (c'est RIEN 2 mètres !), afin de plongé en dessous et de ressortir de l'autre côté. C'était tellement impressionnant ! On s'est tous sentit super chanceux d'avoir vu ça.

Après avoir passé 15 minutes à jouer avec la baleine, nous sommes partit, car on était déjà bien en retard. Mais on a tous gardé un magnifique souvenir.

 

 

 Je n'avais pas de photos donc j'ai utilisé une du site de tourisme d'Albany

 

 

Le soir du mercredi 16 septembre avait lieu à l'Albany Entertainment Center (la plus grande salle de concert d'Albany, avec 620 places) le Kingfisher concert, un concert ayant lieu chaque année, regroupant toutes les différentes bandes de musique de l'école, du plus jeune âge au plus vieux; ce qui faisait que nous étions environ 200 élèves à jouer. Partons du principe que chaque élèves amènent ces deux parents et souvent une troisième voir quatrième personne (sauf pour les boarder, qui vivent en internat au lycée car leurs parents sont fermiers et vivent trop loin), vous comprenez que la salle était complètement remplit.

 

Ayant repris la flute traversière il y a quelques mois, après 3 ans d'arrêt, je fais partie de Concert Band, une bande de musique (presque) exclusivement composé d'instruments à vent – 3 flutes traversière (la dernière vient tout juste d'arriver), 1 hautbois, 5 clarinettes, 4 trompettes, 3 saxophones, 1 trombone, 1 cor, 2 tubas, et puis une batterie, une basse et une guitare électrique et quelques percussions. Donc un total de 22 élèves, une bonne petite troupe.

 

Nous étions à Albany toute la matinée, à s'entrainer une dernière et attendre que les autres s'entrainent. Puis sommes revenue à midi pour les 2 dernières périodes de la journée.

 

 

Nous devions jouer après l'entracte, juste après Pipe Band (un groupe de parade avec 6 cornemuses, 4 tambours 'sec', 2 tambours 'épais' (les baguettes et la caisse sont différentes) 1 grosse caisse et un meneur de parade).

 

 

IMG_2160.jpgPipe Band. Regardez comme ils sont souriants !

 

 

Du coup nous avons passé la 1ère partie à jouer aux cartes pour ceux d'entre nous qui ne jouer pas d'en d'autres bandes, puis nous nous sommes rapidement échauffer pendant l'entracte alors qu'on nous appelé au micro pour venir sur scène, puis on attendu sur scène derrière le rideau, entendant de très près la pipe band (un peu trop même) mais ne la voyant pas.

 

Puis, le rideau s'est levée, Mr Fella (ou plus communément appelée Joe) a pris une grosse inspiration comme si il allait jouer du trombone sauf qu'il n'en n'avait pas un tout en levant les bras bien haut, pour finalement les rabaisser doucement et ne bouger que ces mains car le début est sensé ce jouer en "piano", donc doucement (oui est sensé car en réalité on a encore du mal avec cette nuance en particulier, on commence toujours trop fort puis on voit les regards accusateurs de Joe et on se souvient de jouer doucement. Enfin je dis "on" mais en réalité ce sont les autres, nous les flutes nous ne commençons à jouer que quelques temps plus tard, du coup on se contente de regarder Joe et ses gros yeux en rigolant secrètement).

 

Notre morceau se nomme "highlight from frozen", c'est donc une reprise des thèmes principaux du dessin-animé La Reine des Neiges. Je vous rassure, ce n'était pas notre choix. Et je dois avoué que je préfère cette version à l'originale, même si quand on la joue 500 fois ça devient un peu agaçant.  

 

Le morceau s'est finalement bien passé, mieux que durant nos séances durant lesquelles, en général, ¼ de la band manqué (toujours les mêmes), et nous avions du mal à suivre les nuances.

Dans le morceau la flute à 3 moments vraiment important à ne surtout pas raté car tous les autres instruments, après une superbe ascension, s'arrête de jouer d'un coup sec et les 2 flutes jouent seules. Cette ascension est généralement très stressante car on sait que LE-moment-à-ne-pas-raté arrive.  Néanmoins, ce soir-là, nous n'avons fait aucunes erreurs (pour ces 3 passages, après on en a quand même quelques-unes mais moins audibles), et j'en suis bien contente.

 

 

 

Voilà un enregistrement audio de la musique qu'on a joué, enregistrer pendant le concert. Les micros étaient située derrière le groupe, donc au niveau de la basse et de la batterie, et loin des flûtes et des clarinettes, je suis donc désolée si on les entend moins bien.

 

Pour me faire pardonnée, voilà une petite photo de mes amis chanteurs. Oui, ils ne connaissaient pas les paroles. Et derrière le rideau rouge se tenaient tous les autres élèves qui avait participé à cette soirée -moi y comprit- en train de danser comme des débiles en silence en attendant que le rideau se lève et qu'on chante pour le dernier refrain, afin de faire une surprise aux parents.

 

IMG_2015.jpg(de droit à gauche) Isla, Jasmine, Cohen, Ashlen et Lucy en train de chanter

 

 

 

 Le jour suivant avait lieu une petite exposition dans le hall avec toutes les œuvres des élèves d'art et de média. Certain d'art sont vraiment super douée, on dirait des professionnels ! Une ancienne élève d'art avait vu son œuvre exposé au muséum d'art de Perth !

 

 

 

Comme vous le savez le lycée est divisé en House, chaque House a un budget donné au début de l'année avec lequel elle est livre d'organiser ce qu'elle veut. C'est ainsi qu'avec Wilson - ma House de couleur rouge et d'animal serpent- nous avons organisez mercredi 23 au soir une soirée cinéma, gratuite, avec soupe à la tomate et de la glace avec sauce au fraise servi gratuitement. On pouvait aussi acheter des petits sachets remplit de bonbons rouges ou en forme de serpent. Vu que Gavin est chef de la House, nous sommes arrivé plus tôt pour organiser (le rdv était à 18h) avec d'autres élèves. Nous avons dévalisé les différents bâtiments du lycée à la recherche des poufs et autres choses confortables.

 

Le film choisit était "The Bucket Liste", ou "Sans plus attendre" en France, ou encore "Maintenant ou jamais" au Québec. On a bien rigolé en le regardant, et j'ai bien aimé le film, pas un œuvre d'art mais toujours sympa à voir entre amis. Il retrace la rencontre de deux personnes complètement opposées, un entrepreneur très riche et arrogant et un garagiste simple mais heureux, qui se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, où ils apprennent que tout deux n'ont plus que 6 mois à vivre, un an tout au plus. 

C'était une soirée très sympa.

 

 

Le dernier vendredi avant les vacances et le départ des yr12 (les terminals) – ils ne sont pas obligé à venir à l'école le trimestre prochain afin de préparer de façon autonome leurs exams – nous n'avons pas eu de vrai assemblée. Au lieu de ça, l'annuelle compétition de chant entre house avait lieux.

Seuls les yr12 participent à cette compétition. Ils doivent préparer un spectacle reprenant différentes chansons, en changeant les paroles si ils veulent (ce que Wilson a fait), et avec une chorégraphie travaillée. Tous les yr12 s'y mettent toujours à fond et c'est un vrai spectacle ! Malheureusement, Wilson est arrivé deuxième cette année, de très près derrière les premiers.

 

Enfin bon, voilà tout pour ce long article remplit de petits sujets !

 


28/09/2015
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