10 mois la tête en bas

10 mois la tête en bas

Safari AFS partie 1

 

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

 

Désolée pour la longue attente pour cet article, il se trouve qu'après avoir eu le safari, j'avais une semaine de cour puis une semaine d'exams. Petites notes pour mes exams : un pour chaque matières (donc 6) et portant sur toute l'année, sinon c'est pas rigolo.

 

Du coup, vous vous en doutez, j'ai fait que bosser et je n'ai pas pris le temps d'écrire l'article. Mais le voilà enfin ! Et il va être bien long, car il y a beaucoup à dire, du coup je vais le coupé en différentes partie. Ceci est la première partie, je publierai la suite la semaine prochaine.

 

 

Enfin bref, le vendredi 1er novembre je suis monté à Perth juste après l'école avec Jorge (un volontaire AFS Costaricain qui travaille à l'école). Lisa avait décidé de ne pas faire le safari car elle en avait déjà fait un trajet très similaire avec sa famille d'accueil durant les dernières vacances.

 

Là-bas j'avais une famille typiquement australienne, bien que différentes des stéréotypes : deux parents avec un enfant qu'ils ont eu tard, vivant dans une banlieue à l'américaine (un suburb), avec une maison plus grosse que celle que j'ai en France alors qu'ils ne sont que trois et que nous sommes cinq (elle contient trois lits en plus et une douche et des toilettes particuliers au cas où), le père cuisinant un bon diner, mais en le mangeant assis sur le canapé en regardant la télé, et puis plein de snacks à tout heure, plein de sodas… Autant vous dire qu'ils ne sont pas tout mince. Mais ! mais mais, le plus important : ils sont adorables. La mère est une vraie pipelette (bon du coup elle ne t'écoute pas quand tu parles et te pose 50 fois la même question), et le père un vrai gamin remplit d'humour (quand je dis 'un vrai gamin', je n'exagère pas. Il collectionne les legos, a 3 pistolets à balle en mousse – des gros, très gros, et ça fait mal -, un immense aquarium qu'il trouve trop petit, et une immense collection de Dr Who (une série), dont il est le plus grand fan que je connaisse.) Ils sont bizarre, mais super aimable, et ont déjà accueilli plus de 7 étrangers avec AFS.

 

 

J'ai passé le week-end chez eux, d'abord seule, puis le dimanche après-midi deux garçons m'ont rejoint, eux aussi attendant le safari. Ils venaient de Canberra en Australie. L'un d'eux s'appelle Gregor et est un Suisse-Allemand (et il ne seras pas le seul, loin de là), et l'autre était Kazunori, un japonais (comme vous auriez pu vous en douter avec son nom). Kazunori était très timide au début mais au fur et à mesure du safari on est devenu très potes.

Ce soir-là nous sommes allés à Kings Park, un parc surplombant la ville, de nuit. C'était magnifique.

 

750_1276.jpgPerth de nuit

 

Le lundi, à 7h, un troupeau de jeunes attendaient avec leurs gros sacs à dos devant vieux bus. Certains se connaissaient déjà, du boulot ou des précédant rendez-vous AFS, fait entre état, mais la plupart ne se connaisse pas. Je ne connaissais que 5 personnes. On se rencontre, essaye désespérément de voir si quelqu'un parle la même langue, juste pour savoir. Je rencontre Muriel et Laurence, mes camarades francophones. Muriel est suisse-allemande mais a un père français et est dans un lycée à moitié français, donc elle parle suisse-allemand, allemand et français très bien. Laurence est québécoise (on s'est beaucoup battue à propos de vocabulaire et d'accent. Mais, tabarnak, je l'aime bien quand même.)

 

Voilà une petite photo-bilan des langues parlée (pas nationalité ! Juste langue). Les quatre qui n'ont pas de cercle autour de leurs têtes sont australiens.

 

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Nous étions donc de 12 nationalités différentes. 7 japonais, 7 suisse-allemand, 3 costaricains, 3 allemands, 2 danois, 1 bolivien, 1 argentolienne,  1 italienne (scout !), 1 canadienne (scout !), 1 française (moi), 1 lettonienne (? de Lettonie), et 1 égyptien. 29 au total. Un beau groupe.

 

Le plus âgé avait 23ans, c'était Jorge. La plus jeune avait 16ans, c'était moi. Entre nous ça dépendait. Je crois que nous étions 10 exchange-students, donc en dessous de 18ans (enfin au moment de notre départ, deux avaient eu 18ans depuis lors). Les 20 autres étaient volontaires, la plupart ayant 20ans.

 

J'étais la plus jeune mais néanmoins pas le bébé de la bande : la plupart des gens de 20ans ont été surpris en apprenant mon âge et me donnait 18ans. Moi ça m'allait bien.

Enfin si, j'étais un bébé pour Jorge, le papy de la bande. Vu qu'il travaille dans mon lycée on se connait depuis un moment, et durant le safari c'était vraiment mon père : "T'as travaillé pour tes exams ? Aller, faut bosser ! Fais attention, reste pas avec eux, ils sont fou ! Mange pas entre les repas !". Un vrai père, je vous le dit. Sauf qu'il m'a eu assez jeune : à 7ans et demi, ça fait tôt quand même.

 

Terry, le chauffeur, et sa femme encadré le tour, avec l'aide de deux accompagnatrices australiennes, bénévoles.

 

 

Durant la semaine il y a eu des journées des remplit et des journées très vides. Très très vides. Quand on fait 600km de bus, ça laisse plus beaucoup de place. En tout, en 12 jours, nous avons parcouru 4 000 km.

Mais quand on reste aussi longtemps dans un bus, on apprend vite à s'occuper. On discute beaucoup avec le voisin, puis on fait des jeux de cartes avec des règles qui font que même quand le car bouge et que toutes les cartes tombent on peut continuer à jouer, on mange (beaucoup), on fait des allers-retours dans l'allée, et puis surtout, par-dessous tout, on dort. Beaucoup. Et on invente plein de techniques pour avoir une bonne position pour dormir dans le bus sans avoir un torticolis. J'avais amené mon cousin tour de cou, idéal pour dormir dans le bus. Je l'ai sorti le premier jour, prêté à quelqu'un, puis je ne l'ai jamais eu. Je le voyais bouger, de cou en cou, mais il ne m'est jamais revenu. Ca m'allait, j'étais contente de voir quelqu'un l'utiliser.

 

12249771_10208084156007481_402592149061495393_n.jpgDésolée si la photo est floue, mais le bus était en train de rouler.

 

 Maintenant que l'intro est finit (car oui, c'était que l'introduction), voilà la partie carnet de bord. Mais d'abord, une photo de l'itinéraire que l'on a suivi durant ces 12 jours.

 

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JOUR 1:

Bus bus et bus. 660km. De Perth jusqu'à Cue. On passe devant beaucoup de vieille mine d'or ou de fer, des lacs de sels, des petits monts (c'est assez bizarre parce que ici les montagnes sont au milieu de rien, toutes seules). Je m'étais mis à côté d'une fille que je ne connaissais pas, et le hasard a fait qu'elle s'appelle Ance et qu'elle vient de Lettonie, or Anna (ma mère d'accueil) vient aussi de Lettonie et Olivia s'y est rendu l'an dernier pour un échange de 4 mois. Que le monde est petit.

 

On s'est arrêté pour la nuit au nord de Cue, dans une vielle grange aménagé avec des lits. Il n'y avait pas assez d'eau pour prendre des douches et des grenouilles s'étaient installées dans les toilettes. C'était rigolo de les voir galérés à nager quand on tirait la chasse d'eau. Les éviers n'étaient pas beaux à voir non plus. Mais bon, c'était un bel endroit, qui avait beaucoup vécu.

 

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On nous a donné un job chacun. Il y avait pas mal de différents jobs, qui rendent la préparation du camp pour la nuit plus rapide. Il y a ceux qui doivent sortir les tables, ceux qui sortent les deux barbecues, ceux qui s'occupe de vider/remplir la remorque, celle qui s'assure que les glacières sont remplies de glace, ceux qui installent les lampes autour du bus, ceux qui mettent les tabourets en place, ceux qui nettoies le bus, ceux qui le vide/le remplit. Et puis le job que j'avais consistait à installer les bâches sur lesquelles on dormait quand on était à la belle étoile (10 soirs sur 12). Encore les déplier était assez facile, autant les ranger était une autre affaire : il y a quatre bâches chacune capable d'accueillir 8 personnes – donc plutôt longue ; et entre le vent, la terre qui va dessus, et leur grande taille, c'était assez sportif pour les faire rentrer dans leur petit sac. Heureusement nous étions 8 pour faire ça, 4 par bâches.

 

En plus de nous jobs nous sommes désignés pour aider à cuisiner et à nettoyer la vaisselle. J'ai donc préparé une fois le p'tit dej, une fois le midi et une fois le diner.

 

_MG_3816.JPGMettre les lumières en place

 

 

 

Ce soir-là on a fait un feu de camp dans un vieux bidon éventré, et après diner on est allé regarder les étoiles. Voir les étoiles en Australie dans un vieux ranch au milieu de rien est vraiment différents que regarder les étoiles en France. De un à cause de l'hémisphère, et de deux parce que 'au milieu de rien' en Australie est bien différent que 'au milieu de rien' en France. Durant ces 12 jours, je pense que j'ai vu autant d'étoiles filantes que durant toute ma vie. Tous les soirs, j'en voyais au minimum 2, et quand on regarder le ciel sans rien faire on en voyant facilement bien plus. J'en ai vu 4 durant ces 12 jours qui étaient vraiment très longues, et super impressionnantes. C'est vraiment magnifique.

 

J'ai rencontré Viviana, une italienne qui est… scout ! Elle est super, on s'est tout de suite super entendue, et on a beaucoup parlé et chanté des chants scouts.

 

 12239570_10208084162167635_8645777896796043831_n.jpgLe feu de camp. Désolée pour la mauvaise qualité !

 

 

JOUR 2:

Bus, encore et toujours. 540km. On a traversé le tropique du Capricorne (on a pris quelques photos devant le panneau, comme de bons touristes que nous sommes). C'était l'évènement majeur de notre journée, qui était plutôt vide. 

 

12243376_10208084165687723_3061463060742916291_n.jpgL'art du selfie : rentrer à 29 sur une photo. Je suis au milieu en train de prendre une photo de la photo

 

On s'est arrêté à Newman pour passer la nuit dans un parc pour caravane (plus communément appelé 'un camping' en français, mais étrangement pas en anglais). Il y avait une piscine, au plus grand bonheur de tous. Mais elle était toute petite, donc on ne rentrait pas vraiment tous dedans. C'était rigolo, on était un peu comme des sardines écraser les uns contre les autres. On a dormi à la belle étoile, comme nous allions le faire durant les 9 prochaines nuits.

Notre camp était toujours similaire : l'espace cuisine contre le bus, avec des lumières qui l'entourent, avec en premier les barbecues, puis les tables pour se servir à manger, et à la fin les bassines pour se laver les mains et laver nos assiettes. Près de là il y a tous les tabourets en rond, et un peu après les 4 bâches, avec tous nos matelas gonflables dessus, nos duvets et nos sacs. Bien sûr garçons et filles sont séparées – pas de garçon sur la bâche des filles, et vice-versa; mais vu que les bâches sont généralement espacés d'un mètre ça nous suffit pour parler.

Le soir les mouches et moustiques avaient le don de tous, sans exceptions, nous énerver et nous empêcher de dormir. Un filet de protection autour de la tête a été la solution choisit par certain, moi j'ai opté pour les bouchons d'oreilles et le spay anti-moustiques. Les premiers matins on s'est souvent réveillée très tôt à cause du soleil ou des cockatoos, des perroquets rouges très très bruillants le matin. Leurs cris ressemblent énormément à ceux de singes. Se réveiller pendant l'aurore est juste magnifique, sauf quand on n'arrive pas à se rendormir après, ce qui m'est arrivé une fois.

 

11226906_10208087158842550_3398193256982545653_n.jpgDormir avec un filet sur la tête

 

JOUR 3:

Nous avions seulement 2h de route (250km) pour se rendre jusqu'à Tom Price. Après avoir fait le camp, une fois encore dans un camping, nous sommes allé faire un tour dans l'une des mines aux alentours. Durant le tour nous étions dans un bus, nous sommes sortis qu'une seule fois pour voir un vieux gros tracteur, et nous avions du sortir avec des lunettes de sécurité et un casque, au cas où le gros vieux tracteur nous attaque. Le chauffeur du bus qui présentait la mine était un vieil australien avec une voix monotone et un fort accent, et vu que personne n'avait très bien dormit la nuit précédente, je pense que la moitié du bus s'est endormit. Je n'ai pas fait beaucoup mieux : j'ai parlé la majorité du temps avec mon voisin, Marcus (un danois de 20ans).

 

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La dame au milieu fait 1m75 

 

 

Après le tour de la mine, Terry, notre chauffeur pour les deux semaines, nous a donné le choix entre aller faire une marche sur le mont No Name (oui, c'est son nom), qui est à 10min à pied du camp, où rester au camp et profité de la petite piscine. J'ai décidé de faire la marche, car nous avions passé 2 jours dans un bus et que j'avais besoin de me défoulé. 15 d'entre nous a levé la main quand Terry a demandé qui voulait faire la marche, donc seulement une des accompagnatrices devait venir. Il s'est trouvé qu'avec la magie de l'effet de groupe, finalement 27 personnes ont rejoint le groupe, petit à petit. Mais il n'y avait toujours qu'une seule accompagnatrice.

La façon dont Terry parlé de la marche me laissait pensé que ce serait une petite marche de 2h grand max pour monter au sommet de No Name. Je m'étais bien trompé…

 

Une petite pause pour parler de Terry et sa femme Margaret. Terry est un homme d'une soixantaine d'année, grand et plutôt fin, si ce n'est son énorme ventre à bière (équivalent à une femme enceinte prête à accoucher). Il a une longue barbe blanche, mais très fine. Ces deux critères (le ventre à bière et la barbe) nous ont forcé à le surnommé Santa (Santa Claus = père noël). Il est tout le temps grognon. Absolument tout le temps. Je l'ai vu sourire 3 fois durant les 12 jours (la 3ème fois était pour la photo de groupe), et rire une seule fois. J'admire toujours autant la fille qui avait réussi à le faire rire.

 

12208552_10208084235009456_223913095123205223_n.jpgTerry le 7e jour

 

Il dit toujours quand les choses ne sont pas bien et jamais quand c'est bien. Et il adore nous considéré comme les gamins de 13ans. Pour les plus jeunes comme moi, ça va, on est lycée et il y a toujours des personnes qui font ça, donc on a été patient. Mais pour les volontaires, qui ont plus de 18ans, qui sont des adultes matures – pour la plupart, ça les a beaucoup beaucoup beaucoup énervé que quelqu'un les considère comme tel.

 

Sa femme Margaret est l'opposé même que lui. Elle aide à cuisiner – il est donc le seul à conduire. C'est une personne très passive et patiente, souriante, et toujours d'accord avec son mari même si elle le montre beaucoup moins (en gros elle ne cri jamais). Je pense que si elle n'était pas là pour le calmer, Terry serait mort d'énervement au moins cinq fois. Vous ne pensez pas qu'on peut mourir d'énervement ? Regardez sa tête quand il s'énerve, on avait tous peur de la voir explosé tant elle était rouge.

 

 

Assez parler de lui pour le moment. Nous étions donc 27 personnes en train de faire la marche – que deux étaient restés au camp. Il était 16h, donc le soleil était assez fort, et que la moitié avait pensé à prendre un chapeau, et un tiers avait oublié de prendre de l'eau (bonne scoute que je suis, j'avais les deux, et de la crème solaire car le soleil en Australie est tellement fort que je suis capable de brûler même la nuit). Mais par contre certains avait pris leurs mini-enceintes pour qu'on ait de la musique. Le plus important avant tout !

 

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Au debut de la marche

 

 

Avec mes amis ont trainer un peu à la fin, tranquillement. Une des filles japonaises était avec nous, elle se sentait mal mais insistait pour continuer. Durant la monté elle s'arrêtait souvent et je l'attendais, car les autres avaient pris de l'avance. Bon, il y a plusieurs raisons qui pourraient expliquer pourquoi elle se sentait mal. De un, ses règles. De deux, elle est allergique au soleil et portait donc un léger gilet, sauf qu'il faisait super chaud. Et puis surtout, elle vient de Tokyo, qu'elle n'avait jamais vraiment quitté avant, et elle n'avait probablement jamais fait de vraies marches. Du coup, elle avait pris une bouteille de Coca-Cola zéro au lieu de prendre de l'eau. C'est pas super malin, j'en conviens, mais quand la fille se sent mal à côté de toi tu ne vas pas lui dire "Mais t'es complètement c*n ou quoi ?!", non, tu lui fais juste gentiment comprendre qu'elle n'aurait pas dû et qu'il n'y a rien de mieux que de l'eau.

 

On finit par rejoindre l'accompagnatrice et Laurence (la québécoise), qui avait attendu pour voir les derniers. Elles nous donnent une nouvelle bouteille d'eau (la mienne commençait à être bien vide vu qu'on était deux à en boire), mais vu qu'elle ne se sent vraiment pas bien la japonaise décide de rebrousser chemin. Je décide de l'accompagné, au cas où, et puis Catherine étant la seule adulte responsable pour le groupe elle devait rester, et je voyais bien que Laurence avait aussi vraiment envie de marcher.

On redescend tranquillement, pépère, s'arrêtant quand elle veut, profitant du paysage. On voit un renard, traversant le chemin tranquillement, et puis un Tata lézard.

 

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 On arrive sans problèmes au camp, Margaret prend en charge la fille tandis que je vais prendre ma douche. Vu que nous étions plus que 5 sur les 29, nous devions aider en faisant le boulot des autres. On a donc allumé les lumières, remplit les bassines pour la vaisselle (2 fois), mis les tabourets en place, et puis cuisiné. Il commence à faire tard, la nuit arrive, et les autres ne sont toujours pas là. On commence tous à s'inquiété un peu en secret, et Terry commence vraiment à être anxieux. Je le surprends en train de dire à sa femme "S'ils ne sont pas là dans 30 minutes, j'appelle les rangers."

 

 15 min après, à 19h30, les voilà qui arrivent tous, en deux groupes séparés venant de deux côtés, riants et avec la musique à fond. Terry était à la limite de pleurer de rage. Il nous rassemble en rond et fait un très long discours sur tous les dangers et comment inconscients ils étaient, entre les chutes de pierres, les serpents, le soleil, le manque d'eau... Tout le monde se sentait naze, et je dois avouer que j'étais bien contente d'avoir quitté le groupe plus tôt. Je comprends son discours, il était énervé et inquiet, mais il y a un truc que je lui reproche. Il a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop insisté sur, je cite : "une d'entre vous a pris une bouteille de Coca-Cola ! Mais c'est inconscient ! C'est pire, c'est stupide ! C'est complètement stupide !", et il a dit ces phrases au moins 5 fois, à tel point que l'une d'entre nous l'a interrompu en lui disant que ça ne se faisait pas d'enfoncer quelqu'un comme ça en public et que nous avions tous comprit le message. Ca l'a calmé, et nous avons eu le droit d'aller manger. Je suis allé voir mon amie japonaise, qui était bien évidemment en train de pleurer après tout ce que Terry avait dit sur elle.

 

J'ai beaucoup parlé avec tout le monde pour comprendre ce qui s'était passé et pourquoi ils avaient été si longs. Après qu'ils aient prit 2h à monter en haut, ils sont restés 20 minutes pour regarder le coucher de soleil, mais comme ils ne sont pas bête ils sont repartit avant la nuit. Mais comme ils ne sont pas intelligents non plus, ils n'avaient pas prévu que la nuit allait arriver si vite et personne n'avait de lampe de poche. Heureusement que les téléphones portables sont multifonctions. Il faisait donc nuit et ils devaient descendre une montagne, une petite montagne, mais une montagne quand même. Du coup ils ont tous descendu doucement, éclairant les moments un peu difficiles et s'attendant. Mais ils étaient un trop gros groupe et se sont finalement séparer en deux, inconsciemment. Le deuxième groupe avait l'accompagnatrice qui connaissait le chemin pour rentrer, pas le premier. Le premier s'est donc perdu. Ils ont eu un gros moment de stresse avant de trouver la route, et soulagé de l'avoir retrouvé ils avaient mis la musique et était arrivé au camp en même temps que le deuxième groupe, mais par un autre côté.

Finalement, rien de grave n'était arrivé, et c'était tant mieux. La soirée s'est quand même finit très silencieusement.

 

 

Voilà tout pour la partie 1, la suite arrivera la semaine prochaine ! 

Merci d'avoir lu jusqu'ici et j'espère que ça vous aura intéressé ! 

 



29/11/2015
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