10 mois la tête en bas

10 mois la tête en bas

Malaisie !

 

Bonjour à tous et à toutes !

 

 

Après des mois d'attentes, le 29/09 annonçait pour moi un nouveau voyage vers une destination complètement inconnue qui s'annonçait être bien différentes de ce que j'avais vu en Europe et en Australie : l'Asie. Et plus précisément, la Malaisie, et tout particulièrement Penang, une petite île au nord-ouest de la Malaisie, constituée à 70% de forêt tropicale.

 

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La Malaisie a pour voisin la Thaïlande et Singapour, et Penang se trouve suffisamment prêt de la Thaïlande pour subir l'épaisse fumée des feux de forêts (tropicale) fait la bas, ce qui fait que presque tous les jours l'île est plongée dans un épais brouillard, et la plupart des habitants sensibles (femme

s enceintes, enfants, personnes âgées) portent un masque pour filtré un minimum l'air.

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Après 5h30 de voiture pour se rendre à Perth, suivie de 5h de vol, nous voilà dans un petit hôtel à Kuala Lumpur pour y passer la nuit et la matinée du lendemain. Anna et Gavin se sont déjà rendu en Malaisie l'an dernier, quand Olivia était en Lettonie, et étaient tombé amoureux de Penang, et voulait faire visité Olivia les lieux. Ils avaient voyagé pendant 3 semaines un peu partout, un peu en Malaisie, à Kuala Lumpur, puis à Penang, à George Town (la ville principale de Penang) puis dans la forêt à l'est de l'île.

 

20140322_0815540.JPGDans l'avion avec Olivia

 

Il fait chaud, très humide, et je dors très mal, me faisant complètement manger par les moustiques. J'avais dans ma tête le dilemme 'La chaleur des draps ou les moustiques', et après être devenue complètement parano je choisis la chaleur et m'enroula dans mes draps. Seules ma tête et mon épaule droite dépassait, et je me suis réveillée avec plein de boutons de moustiques sur mes joues (il faut croire que mon front n'a pas assez de peau) et sur mon épaule.

 

On profite de la piscine la matinée avant de repartir dans l'avion, direction : Penang.

 

 

 

L'aéroport de Penang est au sud de l'île, il faut donc prendre le bus pour se rendre à George Town. C'est une grande autoroute avec, tout le long, plein d'immeubles et de magasins, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de quitter la ville. J'ai compris à tel point c'était différent de ce que j'avais connu auparavant en voyant des vaches brouter en bas d'un immeuble HLM.

La grande majorité des personnes ont un scooter. Qu'on soit jeune ou vieux, une fille ou un garçon, avec un bébé ou sans, on a tous un scooter. Et vu qu'il fait chaud et humide (la température est constamment à 31°C, qu'il fasse nuit ou jour), la plupart se protège du vent et de la poussière en enfilant un manteau à l'envers, avec la fermeture dans le dos et le col au niveau du coup.

 

_MG_3698.JPGQuelques scooters à un feu rouge

 

Les gens ici ne sont pas particulièrement riches ni particulièrement pauvres. Il n'y a pas d'immense écart sociale, contrairement à la France, à part quand un touriste arrive. Personne de vie dans la rue, 96% des enfants (en Malaisie) sont scolarisés, et comme les gens travaillent beaucoup, ils vont manger le soir dans des restaurants de rue. Ces restaurants préparent leur nourriture sur place, lave les bols dans des grandes bassines dans la rue, donc ils ne sont pas super hygiéniques mais comme les plats sont préparer sur le moment ça va (personne n'est tombé malade).

Les personnes de différents petits stands de la sorte louent souvent à plusieurs des petites salles où ils mettent des tables pour que l'on puisse s'assoir. 

 

food 2.jpgUn restaurant de rue

 

On arrive (enfin) à notre hôtel, celui dans lequel nous allons passer la semaine. Il est petit, coincé entre deux maisons, mais vieux et très beau, et puis très bien positionner, avec des chambres suffisamment grandes pour ne pas se sentir trop à l'étroit et surtout avec une (petite) piscine et un (petit) jardin zen. Parce que nous sommes 4 personnes, nous avons une 'suite', qui n'est probablement pas comme une suite comme vous devez l'imaginer, seulement deux chambres simples collé.

 

L'hôtel est principalement tenu par des femmes, et les seuls hommes que nous voyons sont là pour faire le ménage et nettoyé les chambres. Une différente culture.

Tous les soirs nous trouvions sur notre lit une petite sucrerie, toujours différentes, avec un petit mot qui explique ce que c'est et une formule de bonne nuit.

 

noordin mews.jpgL'hôtel Noordin Mews

 

Au petit matin de notre premier jour à Penang, nous avions rendez-vous avec un homme qui allait nous faire visiter la ville en vélo, une idée d'Anna. L'homme en question était merveilleux, un peu fou, avec un humour douteux mais un rire contagieux, et une connaissance surprenante sur toutes une variété de sujets, au bonheur de Gavin.

 

vlcsnap-2015-10-25-11h41m23s197.pngLa ballade en vélo

 

On fait souvent des pauses, devant une peinture murale (à ce niveau on ne peut plus appeler ça un graffiti, c'est trop beau. Penang est très connu pour ses 'street art', allez voir quelques photos ça en vaut le détour), un bâtiment ou un restaurant. On s'est arrêté pour prendre notre petit déjeuner dans le quartier Little India, qui, au dire de ceux qui ont déjà connu l'Inde, y ressemble pas mal du tout. On se lave les mains afin de manger 'à l'indienne', puis ils nous apportent tout plein de plats de toute sorte; c'est un vrai régal.

 

Il est aussi rentré dans un magasin de chaussures très traditionnel : dans la remise on peut voir un homme en train de fabriquer à la main des chaussures de sports et près de lui une femme préparant d'autres chaussures. 

 

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C'est durant ce tour que j'ai réalisé à tel point Penang était une île particulière. Il y a beaucoup d'influences arabes, indiennes, chinoises, chrétiennes (la Malaisie a été une colonie de la Grande Bretagne)  et bien sûr malaisiennes. Les différentes populations se mélangeant, ça a créé des nouvelles cultures, tel quel la culture Nyonya, un mélange entre cultures chinoise et malaisienne.

L'héritage de ce mélange est une variété de nourriture très impressionnante, un quartier 'Little India' et 'China Town', un mélange de religion très homogène (on peut voir une mosquée, faire 10 pas et voir un temple bouddhiste, 10 autres pas et voir un temple chinois, et puis 20 autres pas voir une église. Il y a quand même beaucoup moins d'églises que le reste).

Les religions sont toutes très importantes et ne pas en avoir une semble très étrange pour eux. Un exemple de cette forte présence est qu'à côté de chaque toilette dans les aéroports on peut trouver une salle réservée à la prière pour les musulmans.

 

Après avoir passé notre matinée à faire du vélo, nous avons décidé d'aller manger notre midi puis de rentrer tranquillement à l'hôtel pour faire un plouf dans la piscine, lire, se reposer et préparer nos plans pour le lendemain matin et le dîner, demandant conseils aux hôtelière.

 

 

Le lendemain nous sommes allé voir un cimetière protestant qu'Anna et Gavin avait vu la première fois qu'ils étaient venu ici. Ca a l'air assez originale comme idée de chose à faire en vacance, je veux dire par là que c'est rarement la première chose à laquelle on pense, mais c'était très intéressant et, comme nous sommes dans une zone tropicale, la nature reprend ses droits très facilement, et donc le cimetière était très beau et loin d'être morbide.

Il avait été utilisé principalement à la fin du XVIIIe et tout au long du XIXe siècle. Sur toutes les plaques sur les tombes, l'âge de la personne avait été marqué, et souvent les causes de sa mort aussi. Beaucoup d'enfants, entre 0 et 4ans, ont ainsi été enterré, et puis énormément de personne d'une vingtaine d'année, un très bonne partie entre 40 et 50ans, et puis rien au-delà de 60ans. Le plus âgé que j'ai trouvé avait tout juste 62ans et était  quelqu'un d'important au niveau économique, mais il n'était pas indiqué la cause de sa mort.

 

_MG_3170.JPGLe cimetière

 

Après nous sommes allé visité la Maison Bleue, une grande maison d'un riche marchant chinois (Cheong Fatt Tze). C'est très grand et vraiment magnifique. Une partie de la maison a été aménagé en hôtel, à seulement 150€ la nuit. Le film français "Indochine" y prend place.

Puis un peu de shopping avant de revenir à l'hôtel, puis repartit pour diner.

 

Le 3 novembre, nous sommes allés dans un jardin botanique tropical spécialisé dans les épices. C'était vraiment grand et beau, j'ai adoré. Pour s'y rendre, on a du faire 1h de bus pour aller au nord-ouest de l'île en longeant les côtes (car sinon c'est la forêt). On est passé devant les plages de sable blanc typique des pays de l'équateur, qui font rêver les touristes, et puis juste à côté les chaines d'immenses hôtels de luxes où les touristes profitent des nombreuses piscines (au lieu d'aller nager près des plages dont ils rêvés). Je préfère nettement notre petit hôtel du centre-ville.

 

_MG_3263.JPGOlivia l'exploratrice

 

Après avoir fait un bon tour du jardin, Gavin voulait aller dans l'un des hôtels pour regarder la grande finale d'AFL (football australiens, un mélange entre le rugby et le football américain, mais sans protections et sans gros gars baraqués – ils sont plutôt grands et rapides – et avec 5000 règles). Il avait recherché auparavant lequel allait le diffuser le match et où avait lieux le rendez-vous de tous les australiens en vacances à Penang. En effet, un cinquantaine de personnes étaient dans la salle.

J'aime bien l'AFL, c'est un sport très intéressant comparé à d'autres, mais je reste la fille de mon père et après une trentaine de minutes j'ai commencé à sérieusement m'ennuyé (je ne connais que 1/3 des règles car Gavin dit que ça prendrait trop de temps de tout expliqué, et il était tellement concentré sur le match que je n'ai pas osé le déranger), et j'ai eu l'impression de gâcher mon temps alors que je ne resté déjà pas très longtemps à Penang. J'ai donc prit la carte et je suis partie en bus, de retour en ville, laissant Gavin, Anna et Olivia seuls à regarder le football.

 

J'étais donc seule. Et j'ai donc loupé mon arrêt de bus. Et je m'en suis rendu compte plus tard, mais je n'étais pas du tout sûre si je l'avais vraiment loupé ou si ce n'était qu'une impression, et surtout j'étais un peu perdu et j'attendais donc de reconnaître où j'étais avant de descendre. J'ai finalement reconnu l'endroit où on avait commencé la ballade à vélo, et donc la direction à prendre pour rentrer. J'en ai profité pour faire des détours, prenant des photos, avant de rentrer à l'hôtel, où j'ai eu l'ingénieuse idée de faire une blague à l'hôtelière présente en disant en souraiant que j'avais perdu ma famille. C'est en voyant sa tête inquiète et sa question "Ou sont-ils ?" que j'ai compris qu'elle m'avait cru, et je me suis sentie très bête d'avoir fait cette blague.

 

Après que les Riches soient rentré à l'hôtel, heureux (leur team, The Eagles, avaient gagné, et ils avaient profité de mon absence pour faire un peu de shopping, car ils ont compris dès mes premières semaines en Australie à tel point j'adore ça), nous sommes partis, toujours sous les conseils des hôtelières, dans un restaurant typiquement indien, très locale et donc absolument pas touristique. Tellement pas que personne ne parlait correctement anglais. Enfin si, un cuisinier d'une trentaine d'années. Ils ne savaient vraiment pas quoi faire avec nous car nous étions des touristes, ils ne savaient pas ce que nous exceptions (rien). Du coup Gavin a du faire des allers-retours entre les cuisines et la table pour essayer de comprendre ce qu'il se passait et commandait. Il a finalement échoué sa mission, et n'a rien comprit lui non plus de ce qui allait nous arriver. On nous a d'abord servie une espèce d'omelette emprisonnée entre deux pancakes. C'était assez fade. On était en train de s'interrogé du regard quand le reste est arrivé : pleins de plats, tous aussi délicieux les uns que les autres. On ne connait pas la moitié d'entre eux, du coup on nous explique comment les combiner et les manger. Un régal. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.

 

 

Le jour qui suivit Gavin était malade. Comme il était le seul à être malade alors que nous avions tous mangé les mêmes choses, Anna soupçonne que c'est après avoir lécher ses doigts (vu qu'on mange avec ses mains dans les restaurants indiens) qu'il est tombé malade. Il a donc passé la journée au lit. 

On se ballade donc avec Anna et Olivia, visité la maison d'un riche marchant qui est devenu un musé. C'était super intéressant. Il avait 7 femmes ! Et sa maison était remplit d'ingéniosités, comme un jeu de miroir pour voir qui s'approcher de la salle privé, réservée aux hommes important. Aussi l'eau du toit qui était gardé pour pouvoir la revendre et gagné encore plus d'argent.

On a mangé dans un restaurant un peu plus touristique que celui du jour d'avant ; c'était un restaurant spécialisé dans la cuisine Nyonya (mélange entre chinois et malaisien), c'était super bon.

 

Le jour qui suivit Gavin allait mieux. Nous nous sommes juste promené en ville, puis Olivia ne s'est pas sentit très bien donc elle est rentré avec Anna tandis que Gavin et moi nous avons continué nos ballades chacun de son côté. On a mangé notre diné dans un resto de rue avec Olivia tandis qu'Anna et Gavin mangeait leur repas dans un bon restaurant en amoureux.

 

 

Le jour suivant nous nous sommes baladés dans un marché très local, avec plein de fruits tous plus étrange les uns que les autres. On a aussi visité deux petits temples bouddhistes, dont l'un d'eux contient une immense statue d'un Bouddha couché de 33 mètres de long.

 

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On était dans un taxi pour se rendre dans un restaurant de rue conseillé par nos hôtelières à midi quand il a commencé à pleuvoir. Attention, pas n'importe quelle pluie, non, une pluie tropicale. Ça commence aussi soudainement que si on vous versé un seau d'eau sur la tête, et le débit d'eau est à peu près similaire. Oui, c'est ça enfaite, c'est juste un immense seau d'eau qu'on déverse sur la ville pendant une dizaine de minutes, puis qui s'arrête net quand il est vide. Heureusement la ville à l'habitude de la chaleur et de la pluie, et tous les trottoirs sont sous les arches des maisons, ce qui fait qu'on peut marcher à l'abri. 

 

_MG_3249.JPGLes arches

 

Le chauffeur a était gentil et s'est arrêté sous un abri près du restaurant. On l'a regardé s'éloigner puis on est allé voir si on pouvait commander. Sauf que nous étions trop tard, et qu'ils n'avaient plus rien en stocke. On était bloqué sous l'arche en train de se demandé quoi faire, lorsqu'une dame s'est excusé pour passer. Anna s'est décalé, puis s'est arrêté en dévisageant la dame : "Pearly Kee?". Elle se retourne, souriante, "Yes?". Il se trouve qu'elle était la prof de cuisine d'Anna et Gavin quand ils étaient allé à Penang l'an dernier. Quel hasard ! Et elle s'apprêtait à aller manger dans un autre restaurant de rue un peu plus loin, elle nous a donc invité à manger avec elle.

C'est une femme formidable, très aimable, souriante. Par contre elle nous a beaucoup trop servit à manger "Et vous connaissez ça ? Prenez en un peu, il faut goûter ! Tu aimes ?  Reprends en voyons !" (et j'ai eu la mauvaise idée de me mettre à côté d'elle. J'ai cru que mon ventre allait explosé), et Gavin a dû se battre pour payer le restaurant (il a d'ailleurs perdu: il n'a payé que la moitié alors que nous étions 4 et qu'elle était seule). Si vous êtes curieux et que vous chercher Pearly Kee sur google vous verrez que c'est une vrai petite célébrité à Penang, et qu'elle a fait pas mal de télé. Comme son nom l'indique elle est chinoise, et sa spécialité est donc la nourriture nyonya.

 

12176334_1091542447530117_2088888516_o.jpgPhoto avec Pearly

 

Après avoir mangé, elle nous a emmené dans un petit café très traditionnel qui font à la main plein de pâtisseries locales. On a décidé de prendre un peu de tout, mais comme nous n'avions plus faim on ne les a goûté qu'à l'hôtel, après qu'elle nous ait ramené avec sa voiture. Ils ont tous une couleur et une texture étrange, mais ils sont super bon. On a aussi goûté de la confiture de noix de coco. C'est tellement bon !

 

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Le soir nous sommes retourné au restaurant indien dans lequel nous avions prit notre petit déjeuner durant la ballade à vélo du 1er jour. Nous avons commandé beaucoup trop de nourriture mais c'était super bon !

Le soir, alors que nous rentions dans nos chambres d'hôtel, Anna pousse un cri et rigole. Intriguées, Olivia et moi allons voir dans leur chambre. Sur la porte une banderole "Happy Birthday", et un gâteau entouré de ballon sur le lit. En effet, le lendemain allé être l'anniversaire d'Anna.

 

Nous avons donc mangé le gâteau d'anniversaire le lendemain. (Je pense qu'il serait intéressant de compter le nombre de fois que j'ai dit 'mangé' depuis de début de l'article). Puis nous sommes allés visiter un immense temple bouddhiste, à la lisière entre la ville et la forêt. C'était magnifique, et grand, tellement grand ! Comme le ciel s'était un peu éclairci de toute cette fumée ce jour-là, on en a profité pour monter en haut de la grande tour du temple, la vue était magnifique.

 

_MG_3624.JPGA gauche, la forêt. A droite, la ville. Derrière nous, le temple.

 

A midi Gavin et Anna se sont allé faire masser dans un spa, pendant qu'Olivia et moi sommes restées à l'hôtel en train de se baigner et faire nos valises : c'était notre dernier jour. A 2h30 nous abandonnions nos valises dans le hall de l'hôtel pour prendre un taxi afin de célébré l'anniversaire d'Anna en mangeant un 'after-noon tea' dans un restaurant beaucoup trop chic pour moi (ils ont déplié nos serviettes pour nous les positionner sur les genoux ! Ca m'a mis très mal à l'aise et je me suis donc dépêcher de discrètement défaire la mienne avant qu'ils aient le temps de le faire).

 

Je crois que mes parents m'ont mal habitué au restaurant chic, et les murs trop blanc, la moquette au sol, la douce musique classique en fond, le thé apporté sur un petit chariot doré et les serveurs qui t'ouvre toutes les portes que tu croisent, même quand tu vas aux toilettes (mais pas celle des toilettes en elle-même, je dois le reconnaitre. En parlant de toilettes, ils étaient tellement luxurieux que je n'étais même pas sûre si j'avais vraiment le droit de m'assoir.), et leurs sourires permanant, toute cette ambiance me mettait très mal à l'aise et je ne me sentais pas du tout à ma place.

 

Gavin, Anna et Olivia s'en sont rendu compte et se demandait pourquoi, car eux ça leur plaisait bien, une fois de temps en temps. Moi je me disais juste qu'entre un repas scout et ça, j'aurais vite fait choisit le repas scout. Même si je dois reconnaitre que la nourriture qu'ils nous ont servie n'était pas même comparable à la nourriture cuite au feu de nos repas scout. C'était 3 plateaux, un salé à la base avec une mini-quiche, un mini-hamburger super bon et une mini-terrine de saumon ; au milieu un mini-pain avec un mini-pot de confiture Bonne Maman (oui, la confiture Bonne Maman est partout ailleurs dans le monde considéré comme une confiture de super bonne qualité, et donc super cher. J'en avais déjà trouvé une en Australie et l'avais acheté pour la famille, et Olivia était donc très heureuse d'en retrouver), une espèce de mini-crème brulée mais pas vraiment enfaite, et une mini-madeleine au fruit rouge. Tout en haut il y avait des gâteaux malaisiens. 

 

 

A 16h30 un taxi vient nous chercher directement au restaurant après être passé à l'hôtel pour prendre nos sacs, et il nous amène à l'aéroport.

A 18h30 on s'envole de Penang, à 19h30 on est à Kuala Lumpur et à 00h15 (vous le voyez le temps d'attente à Kuala ?) on s'envole pour Perth. On arrive à Perth à 6h30, afin d'être enfin à Albany en fin d'après midi !

 

Durant tout le trajet retour ils m'ont alerté qu'à présent qu'il recommençait à faire chaud la saison des serpents commençait, et que quand ils se réveillent et qu'ils ont faim ils sont particulièrement agressifs et qu'il vaut donc mieux marcher avec des chaussures fermées et un pantalon. Surtout qu'on trouve par ici beaucoup de Tigre Snake, les serpents tigres, qui sont connus pour être capable de tuer un humain avec leur poison. Mais la chose positive et que, contrairement à d'autres serpents, ceux-là ne mangent que des grenouilles et n'ont donc pas de troue au milieu des canines mais juste une gouttière à l'extérieur de la canine pour emmener le venin, et que donc un bout de tissus ou de la fourrure (pour les animaux) suffisent à stopper la venue de venin dans la blessure. Mais j'ai quand même sacrément peur quand j'en entends un glisser dans les fourrés. 

 

mn007043.jpgRegardez comme il a l'air diabolique !

 

Merci d'avoir tout lu, je suis désolée si vous trouver qu'il est trop long, mais il y avait beaucoup à dire !

 

 



25/10/2015
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